Ce samedi, Israël a officiellement confirmé la mort de Hassan Nasrahllah, chef du Hezbollah libanais depuis 1992, tué lors de frappes aériennes sur Beyrouth. Voici ce que nous savons.
Le chef du Hezbollah éliminé. Vendredi 27 septembre, Israël a lancé de nouvelles frappes sur le Liban, notamment au sud de Beyrouth, afin de cibler les quartiers du Hezbollah.
Peu avant 18h30 (15h30 GMT), des explosions ont éclaté dans et autour de la capitale libanaise. Il s’agit d’une « série de frappes israéliennes » qui ont visé « les banlieues sud » du fief du Hezbollah, selon l’agence officielle libanaise.
Une Source proche du mouvement a indiqué que sept bâtiments ont été entièrement détruits par ces frappes. Dans un premier bilan, les autorités libanaises ont fait état de deux morts et 76 blessés. Ce dernier s’établit désormais à six morts et 91 blessés, selon le ministère libanais de la Santé.
Ce samedi 28 septembre, les sauveteurs recherchent toujours d’éventuels survivants sous les décombres.
Hassan Nasrallah visé par Israël
Même si plusieurs chaînes israéliennes avaient affirmé que ces frappes visaient Hassan Nasrallah, chef du Hezbollah, Tsahal n’a souhaité “faire aucun commentaire à ce sujet” vendredi.
Pourtant, au lendemain des frappes, l’armée israélienne confirmait elle-même la mort du chef du Hezbollah : « Hassan Nasrallah est mort », a indiqué sur x un porte-parole de l’armée, le lieutenant-colonel Nadav Shoshani.
Cette annonce intervient quelques heures après que le chef du mouvement islamiste armé libanais financé par Téhéran a été déclaré « indemne » par plusieurs sources proches du mouvement, qui ont finalement déclaré ce samedi que « le contact avec Hassan Nasrallah était perdu depuis vendredi soir ».
«Attaquer» quiconque menace Israël
Ce samedi également, quelques minutes après que la mort de Hassan Nasrallah ait été officialisée, le chef d’état-major de l’armée israélienne, le général Herzi Halevi, s’est exprimé à propos de cette série de frappes : « Nous n’avons pas épuisé tous les moyens à notre disposition. . Le message est simple : quiconque menace les citoyens d’Israël, nous saurons comment l’atteindre. »
Depuis plusieurs semaines, Israël mène une série de frappes au Liban contre le Hezbollah, partisan du Hamas. En juillet, Tsahal a annoncé avoir tué Fouad Chokr, le plus haut commandant militaire du mouvement.
En septembre, des explosions de téléavertisseurs puis de talkies-walkies au Liban, qui ont fait des dizaines de morts, ont également été attribuées à Israël. Quelques jours plus tard, Ibrahim Aqil, chef de l’unité d’élite du Hezbollah, était à son tour tué par l’armée israélienne lors de frappes aériennes, toujours à Beyrouth.
Related News :