un smartphone qui se fraye un chemin entre deux gammes

Module principal : 50 Mpx, f/1.7, éq. 23mm

Le Xiaomi 14T Pro se démarque par sa gestion des couleurs la plus fidèle, offrant l’un des meilleurs delta E de notre comparatif. L’appareil produit des images nettes, sans aucune présence notable de bruit numérique. Les clichés de jour sont détaillés, bien exposés, avec une restitution correcte des petits éléments, comme les personnages des cartes de tarot ou les jetons de couleurs très réguliers.

La nuit, même constat. Les couleurs sont bien gérées, le piqué est bon et le bruit numérique reste très discret, contrairement au Samsung Galaxy S24 qui conserve une image bruitée afin d’accentuer le niveau de détail.

Module ultra grand angle : 12 Mpx, f/2.2, éq. 15mm

Si le Xiaomi 14T Pro parvient à limiter l’effet de distorsion en ultra grand-angle, l’ensemble devient flou à mesure qu’on s’éloigne du centre de la photo. Le logiciel applique cette fois un léger lissage afin de réduire le bruit numérique, ce qui altère également la netteté globale. On note quelques aberrations et artefacts chromatiques, visibles notamment au niveau des éclats de couleurs qui ne sont pas reproduits de manière tout à fait précise.

En basse lumière, les couleurs virent à l’orange, un phénomène récurrent chez les smartphones du géant chinois. Les zones de moiré posent problème et le rendu est particulièrement brouillon. La plupart des détails disparaissent au profit d’un bruit plus présent, ce qui rend le tout difficilement exploitable.

Module téléobjectif : 50 Mpx, f/1.9, éq. 50 mm (x2,6)

En journée, la qualité est au rendez-vous, même si on constate un lissage assez marqué par rapport à son concurrent. Si la fidélité des couleurs est respectée, le rendu est un peu surexposé et on note quelques artefacts, notamment au niveau des éclats de couleur. Cependant, le traitement accentue les contours des petits éléments, ce qui améliore le niveau de détail.

Au téléobjectif, le Xiaomi 14T Pro devrait convaincre les noctambules et se comporte bien mieux que son rival dans le noir. Outre une bonne gestion des contrastes et une colorimétrie qui ne tend pas trop vers les tons orangés, la scène apparaît lisible, même si le lissage logiciel ne parvient pas tout à fait à éliminer le bruit numérique.

Module avant, mode portrait et vidéo

En façade, le Xiaomi 14T Pro embarque une caméra selfie de 32 Mpx qui délivre des autoportraits plutôt satisfaisants, mais un peu trop fluides. En mode portrait, le détourage apparaît parfois trop prononcé et le résultat légèrement surexposé. Le logiciel parvient néanmoins à éviter les écueils habituels avec la possibilité de retoucher l’effet de flou en arrière-plan après la prise de vue.

Côté vidéo, l’appareil est capable de filmer jusqu’en 8K à 30 ips. De plus, le capteur principal est équipé d’une stabilisation optique (OIS), qui permet d’atténuer les effets des secousses.