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« Nous savons ce que coûte une tournée… »

Nicola Sirkis fait la sourde oreille. Alors qu’il s’apprête à repartir en tournée en 2025 avec le groupe Indochine, le chanteur s’oppose à l’augmentation du prix des places de concert.Le but n’est pas de s’enrichir en tournée, mais de créer un spectacle accessible au plus grand nombre. il lâche prise dans les colonnes de Soir Mag. Pour cela, nous suivons tout de A à Z. »

L’artiste se souvient : «On sait ce que coûte une tournée, rien ne justifie les prix demandés par certains… Bientôt, ils feront payer les gens qui viendront les écouter en restant dehors ! Un coup de gueule bien ciblé qui intervient après la vente des billets de la tournée Oasis, à l’occasion du retour du groupe britannique, qui mettait en avant le système de tarification dynamique, qui ajuste le prix des billets en fonction de la demande. Il est depuis passé au crible par des enquêtes, encouragées par les défenseurs des consommateurs, notamment au sein même de la Commission européenne.

« C’est juste pour acheter plus de yachts… »

Déjà à la RTBF, il lançait : « Nous sommes dans un capitalisme extrême, il faut l’accepter, mais nous avons le pouvoir de le refuser de temps en temps ». Il a ensuite promis que “Jamais” leur billetterie ne sera pas soumise au système de tarification dynamique qui permet aux promoteurs de gagner «« beaucoup, beaucoup d’argent. » Et ajoute : « Il n’y aura jamais de carrés d’or ou de choses comme ça. […] parce que nous le refusons. « Nous savons combien coûtent un projecteur, un système de sonorisation, etc. Il s’agit donc simplement d’acheter plus de yachts ou d’autres choses ou de faire plaisir aux actionnaires », dénonce le jugement de Nicola Sirkis “ignoble” Ce que les fans d’Oasis ont vécu.

Déjà dans les colonnes du JDD En avril 2023, l’artiste dénonçait le prix exorbitant des concerts de ses « collègues qui veulent du profit » : «Je suis vraiment consternée. Nous vivons dans un système économique libéral, les producteurs et certains artistes veulent du profit. Pas moi, à n’importe quel prix. Il faut quand même rester digne. Il a ensuite ajouté : «“Cela devient la norme et il n’y a plus de frein ni de justification. L’augmentation des coûts de production et de location est réelle, mais pas au point de mettre les billets à 200 euros !” Avant de conclure : « Payer 800 euros pour entrer sans faire la queue, avoir du merchandising avant tout le monde et repartir avec un bracelet, ça frise l’escroquerie. Ça me dégoûte encore plus venant de certains artistes dont je ne soupçonnais pas la sincérité. »

 
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