Devinez qui est le présentateur démagogique qui, au micro de son Journal de midi à la radio il y a 30 ans, s’indignait des factures d’électricité impayées à Hydro-Québec dans certaines communautés autochtones ?
Puisque l’entreprise d’État n’ose pas couper le courant à ces communautés intouchables de peur de déclencher un conflit politique, eh bien… à quoi bon payer ?
Radio-Canada a récemment daigné aborder le sujet et a interviewé un homme de Nutashkuan, sur la Côte-Nord, qui n’ouvre même plus les lettres d’Hydro lui disant qu’il doit 75 000 $ !
Ancienne situation
Je trouve la publication de ce reportage journalistique majeur très ironique car je parle de ce sujet depuis la crise d’Oka !
Le montant dû à Hydro n’était alors « que » d’environ 50 millions de dollars.
Maintenant c’est 250 millions !
Mais je criais dans le désert ! Qui m’écoutait ? À Hydro, on marchait les fesses serrées. On ne faisait pas de commentaires.
Pendant que j’en parlais… chut ! Bruit de grillons.
Mais maintenant, Radio-Canada en parle, alors tout à coup, le sujet n’est plus radioactif !
Cela mérite réflexion !
Hydro n’osera pas
Sans surprise, ce sont principalement les communautés innues touchées par les projets électriques d’Hydro-Québec qui évitent de payer puisque, selon elles, Hydro utilise leur territoire et leur eau…
Comment peut-on prendre des mesures pour effacer cette dette sans générer des plaintes à l’ONU pour dire que les autochtones sont maltraités par les méchants Québécois qui cherchent toujours la conciliation ?
Prédiction : ce quart de milliard impayé deviendra un demi-milliard et la facture s’alourdira indéfiniment.
Le courage politique des Québécois ne sera jamais à la hauteur de l’énormité des sommes à récupérer.
La facture ne sera jamais payée et Hydro n’osera jamais couper le courant.
Hydro-Québec est-elle en train de devenir un panier percé?
Quelle perte de crédibilité !
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