Une semaine après une première journée de Ligue des champions qui a souri aux clubs français, l’Olympique Lyonnais et l’OGC Nice feront leurs débuts en Ligue Europa à partir de ce mercredi 25 septembre. Une compétition qui a également changé de format avec 36 équipes et un groupe unique où chacune disputera huit matches.
Qu’est-ce qui attire ?
Et le tirage au sort a été plutôt clément pour l’OL (pot 2) et Nice (pot 4). Lyon recevra l’Olympiakos (Grèce), le Besiktas (Turquie), l’Eintracht Francfort (Allemagne) et Ludogorets (Bulgarie) et se déplacera chez les Glasgow Rangers (Ecosse), Hoffenheim (Allemagne), Qarabag (Azerbaïdjan) et Fenerbahçe (Turquie). De leur côté, les Aiglons recevront la Real Sociedad (Espagne), Twente (Pays-Bas), les Rangers et Bodo/Glimt (Suède) et se déplaceront chez la Lazio Rome (Italie), Ferencvaros (Hongrie), l’Union Saint-Gilloise (Belgique) et Elfsborg (Suède).
Quelle ambition pour l’OL ?
De retour en Coupe d’Europe après sa remontée spectaculaire en Ligue 1 l’an dernier, Lyon espère redonner de l’émotion à ses supporters lors des matchs de milieu de semaine qui font partie de l’ADN du club. Si le calendrier peut paraître gérable, les Gones marchent néanmoins sur des œufs après un début de saison difficile en Ligue 1 (14e avec 4 points). Dès lors, il faudra se montrer beaucoup moins poreux défensivement pour tenir tête à des équipes habituées aux joutes européennes (Besiktas, Francfort, etc.).
Lyon devra aussi être capable de résister aux grosses ambiances promises lors de ses matches face aux Rangers ou Fenerbahçe. Sur le papier, le long déplacement à Qarabag pourrait aussi se révéler un piège. Point positif, Pierre Sage a le matériel pour faire tourner son effectif, notamment en attaque (Lacazette, Mikautadze, Fofana, Zaha, Orban, Nuamah, Benrahma, etc.). C’est plutôt derrière, une fois de plus, que le bât blesse où les options sont moins nombreuses. Au milieu de terrain, Matic, Jordan Veretout et Corentin Tolisso ont une sérieuse expérience européenne qu’il faudra transposer sur le terrain.
In the Champions League, the professor of applied mathematics at the École nationale des Ponts et Chaussées, Julien Guyon, had estimated, for L’équipeÀ 17 points de la qualification pour les huitièmes de finale en terminant parmi les huit premiers du groupe unique. Il fallait monter à 9 pour faire partie des play-offs (entre la 9e et la 24e place). C’est donc plutôt dans cette tranche qu’il faut s’attendre à l’OL, des clubs comme Manchester United, Porto, Tottenham, l’AS Roma ou la Real Sociedad se voyant promis les premières places.
Quelle ambition pour Nice ?
Placé dans le chapeau 4, l’OGC Nice aurait pu connaître un tirage plus mauvais mais, pour autant, rien ne sera simple pour Franck Haise et ses hommes qui affronteront la Real Sociedad et la Lazio Rome. Le club ne peut pas se targuer comme l’OL d’avoir une culture européenne qui s’avère souvent précieuse. Ainsi, les rencontres face aux Rangers, Bodo/Glimt ou Ferencvaros, dans leur effectif mais tous habitués à la Coupe d’Europe, s’avéreront décisives.
Petit à petit, le Nice de Franck Haise prend forme. L’ancien coach du RC Lens a pris les rênes de l’équipe après le départ de Francesco Farioli et a fait évoluer le profil de jeu des Aiglons vers plus d’intensité et moins de jeu de position. La défaite 8-0 de l’AS Saint-Etienne place même l’équipe au rang de troisième attaque de Ligue 1 derrière le PSG et l’OM.
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Le problème de Nice sera sûrement l’accumulation des matches alors que les attaquants Terem Moffi et Gaëtan Laborde sont absents pour de longs mois et que l’effectif apparaît quantitativement limité pour exister en Ligue 1 et en Ligue Europa. Sur ce volet, les expérimentés Dante, Jonathan Clauss ou Tanguy Ndombele auront un rôle à jouer pour porter l’équipe. Tout comme l’OL, Nice devrait donc viser une place en barrages mais sa marge semble moins grande que son homologue rhodanien.
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