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Un homme soupçonné d’avoir tenté de tuer Trump lors d’un match de golf est accusé de tentative d’assassinat

Devant le tribunal fédéral de West Palm Beach le 23 septembre 2024.

AFP

L’homme soupçonné d’avoir prétendument tenté de tirer sur Donald Trump en Floride a été inculpé mardi de tentative d’assassinat, la deuxième en deux mois pour le candidat républicain, qui fait aussi l’objet de menaces “concrètes” de meurtre de la part de l’Iran, selon son équipe.

Ryan Routh, 58 ans, a été arrêté le 15 septembre alors qu’il fuyait après que des agents des services secrets l’eurent repéré dans un buisson avec un fusil semi-automatique près du terrain de golf où jouait l’ancien président. Il avait auparavant été accusé uniquement de possession illégale d’une arme à feu par une personne ayant un casier judiciaire et de possession d’une arme à feu dont le numéro de série avait été effacé.

En plus des deux chefs d’accusation initiaux, le ministère américain de la Justice a annoncé dans un communiqué que les chefs d’accusation incluent la tentative d’assassinat d’un candidat à la présidence, la possession d’une arme à feu avec l’intention de commettre un crime violent et l’agression d’un agent fédéral.

Le dernier chef d’accusation concerne l’agent des services secrets accusé d’avoir entravé la mission de protection de l’ancien président alors qu’il jouait au golf. Le nouvel acte d’accusation a été rendu mardi soir par un grand jury – une commission citoyenne dotée de pouvoirs d’enquête – à Miami, en Floride (sud-est).

Un juge en faveur de Trump

L’affaire a été attribuée au hasard à la juge fédérale Aileen Cannon, qui a statué en juillet dernier en faveur de l’ancien président républicain dans l’une de ses affaires pénales. Lundi, un autre juge fédéral a ordonné le maintien en détention provisoire de Routh.

Selon l’analyse du FBI sur le suivi de son téléphone, il se trouvait en Floride depuis le 18 août et ses appareils ont été localisés à plusieurs reprises entre cette date et le 15 septembre à proximité du terrain de golf de Donald Trump et de sa résidence de Mar-a-Lago.

Avant d’être repéré et mis en fuite, il avait également passé près de 12 heures à proximité du club de golf de Donald Trump, a indiqué le parquet la semaine dernière.

L’ancien président avait déjà échappé de peu à une tentative d’assassinat le 13 juillet, lorsqu’un homme armé avait ouvert le feu lors d’un rassemblement en Pennsylvanie (nord-est), l’atteignant à l’oreille et tuant un pompier qui faisait partie du public. L’agresseur, Thomas Matthew Crooks, 20 ans, avait été abattu par un tireur d’élite des services secrets.

« Menaces » iraniennes

Mardi, l’équipe de campagne de Donald Trump a également été informée par les services de renseignement « de menaces réelles et concrètes de l’Iran visant à l’assassiner », a indiqué son porte-parole Steven Cheung dans un communiqué.

Selon le responsable de campagne, citant les services de renseignements américains, ces « attaques continues et coordonnées » se sont intensifiées « ces derniers mois ». En juillet, peu après la première tentative d’assassinat de Donald Trump, les médias américains ont affirmé que les autorités disposaient d’informations sur un complot iranien contre Donald Trump.

Le Conseil de sécurité nationale américain a réagi à ces informations en affirmant suivre « depuis des années les menaces de l’Iran contre l’ancienne administration de Donald Trump », Téhéran ne cachant pas son désir de vengeance après la mort de Qassem Soleimani, ancien architecte des opérations militaires iraniennes au Moyen-Orient, tué par une attaque de drone américain en janvier 2020 à Bagdad.

C’est Donald Trump, alors à la Maison Blanche, qui avait ordonné l’élimination de Qassem Soleimani. L’enquête sur la tentative d’assassinat du 13 juillet « n’a pas permis d’identifier de liens entre le tireur et d’éventuels complices ou conspirateurs, étrangers ou nationaux », avait pourtant précisé le Conseil de sécurité nationale.

« S’ils assassinent le président Trump, ce qui est toujours une possibilité, j’espère que l’Amérique rayera l’Iran de la surface de la Terre », a répondu l’ancien président. L’Iran a rejeté ces accusations, les jugeant « sans fondement », « malveillantes » et ayant « des objectifs politiques biaisés ».

(AFP)

 
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