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Qui est le candidat soutenu par Trump, Mark Robinson, pris dans des publications sur de vieux sites pornographiques ?

TuUn fervent partisan de Trump au cœur d’une intense polémique. Mark Robinson, le controversé et conservateur candidat républicain au poste de gouverneur de Caroline du Nord, avec le soutien de Donald Trump, est rattrapé par de vieux messages postés sur un site pornographique et exhumés par CNN. Selon une enquête de la télévision américaine, Mark Robinson aurait posté une série de commentaires avant d’entrer en politique, entre 2008 et 2012, dans lesquels il s’identifiait comme un « nazi noir ». En mars 2012, il avait notamment écrit qu’il « préférait Hitler » aux dirigeants de Washington sous l’administration de Barack Obama.

Parmi les messages controversés, le républicain a également exprimé son soutien au rétablissement de l’esclavage. « L’esclavage n’est pas une mauvaise chose. Certaines personnes ont besoin d’être esclaves. J’aimerais qu’il le rétablisse. J’en achèterais certainement quelques-uns », a-t-il écrit. Selon CNN, la plupart de ses commentaires ont été postés sur le forum de discussion du site pornographique « Nude Africa », sous le pseudonyme « minisoldr » qu’il utilisait fréquemment en ligne.

Messages obscènes

Les commentaires exhumés et authentifiés étaient aussi, pour la plupart, des messages à caractère sexuel et obscène, Mark Robinson se qualifiant lui-même de « pervers ». Selon nos confrères de CNN, le républicain aurait notamment écrit avoir secrètement « espionné » des femmes dans les douches de salles de sport publiques alors qu’il n’avait que 14 ans. Un souvenir sur lequel il dit encore fantasmer. « J’aime regarder du porno transsexuel sur des filles ! C’est vraiment chaud ! Ça fait sortir l’homme tout en le laissant dedans ! », a-t-il également posté, alors qu’il est connu politiquement pour ses positions virulentes contre l’identité transgenre.

À LIRE AUSSI Transgenre : l’identité en questionFace à ces accusations, Mark Robinson a catégoriquement nié être l’auteur de ces messages anonymes. « Ce n’est pas nous. Ce ne sont pas nos mots. Et ce n’est pas quelque chose qui me caractérise », a-t-il déclaré à CNN. Puis dans une vidéo publiée sur ses réseaux sociaux, le républicain a dénoncé « les mensonges salaces des tabloïds » et exclu de retirer sa candidature en Caroline du Nord. « Nous sommes toujours dans la course », a-t-il assuré.

L’Holocauste qualifié de canular

Mark Robinson, qui ambitionne de devenir le premier gouverneur noir de Caroline du Nord face au démocrate Josh Stein, a déjà été au cœur de controverses par le passé, notamment après des propos niant l’existence de l’Holocauste. « Cette absurdité selon laquelle Hitler aurait désarmé des millions de juifs pour les envoyer ensuite dans des camps de concentration est une absurdité totale », a-t-il déclaré en 2018.

Il a également dénigré à plusieurs reprises le défenseur des droits civiques Martin Luther King, à tel point qu’un utilisateur l’a accusé d’être un suprémaciste blanc. « Je ne fais pas partie du KKK. Les Noirs ne peuvent pas adhérer. Si j’avais été membre du KKK, je l’aurais appelé Martin Lucifer Koon », a-t-il répondu, selon CNN.

Mark Robinson est également connu pour ses positions tranchées contre l’avortement. Un « génocide » selon lui, qui consiste seulement à « tuer un enfant » parce que les femmes n’ont pas été « suffisamment responsables pour le garder ». [leur] « jupe baissée. » Il a finalement fait marche arrière en 2022, révélant que sa femme avait déjà eu recours à l’avortement dans les années 1980.

À LIRE AUSSI Présidentielle américaine : le droit à l’avortement pourrait faire perdre TrumpInvesti par le parti républicain, Mark Robinson est un fervent partisan de Trump, et l’un des principaux représentants de sa campagne en Caroline du Nord. Mais le républicain de 78 ans n’est pas venu à son secours après les révélations de CNN. Interrogée à ce sujet, une porte-parole de la campagne de Donald Trump, Karoline Leavitt, a simplement répondu que l’ex-président était certain de l’emporter dans cet Etat face à son adversaire, la vice-présidente démocrate Kamala Harris.

 
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