Ils ont rencontré des salariés du monde agricole et social pour réaliser la présentation. Le Secours Catholique du Gard, Solidarité Paysans 30 et le Centre d’Initiatives pour Valoriser l’Agriculture et le Milieu rural du Gard (Civam) étaient à la ferme Puech Cabrier à Uchaud le 20 septembre. Tous étaient réunis pour la restitution de l’étude « Le prix injuste de notre alimentation », une enquête qui remet en cause l’utilisation des fonds publics utilisé pour maintenir le système électrique français.
Toutes les personnes concernées
Pour Eric Thimel, délégué départemental du Secours Catholique, le prix des denrées alimentaires est injuste, car «Les agriculteurs sont mal payés pour un travail très dur. De plus, on les accuse de polluer la planète. Mais pour vendre, ils sont obligés de le faire. Dans les supermarchés, les prix sont trop élevés pour une partie de la population. Les aliments de qualité sont également inaccessibles pour de nombreux consommateurs.
Pour les associations, des changements profonds dans notre système alimentaire sont nécessaires, car La question du prix ne se limite pas à ce qui est affiché à la caisse. Il faut aussi prendre en compte les coûts sociaux et environnementaux. D’autant que pour Bertille Massé, de Solidarité Paysans 30, l’argent est disponible : « 48 milliards d’euros d’argent public sont investis chaque année pour maintenir notre système alimentaire. Mais cet argent finance les problèmes. À cela s’ajoutent 19 milliards d’euros investis pour compenser les effets négatifs de notre système alimentaire sur la santé, l’écologie et les questions sociales. »
L’étude plaide donc en faveur une utilisation différente de cette manneen faveur de la transition agroécologique, des circuits courts et d’une ouverture des corps agricoles à la société.
L’étude « Le prix injuste de notre alimentation » est disponible sur ce lien.
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