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Inflation et pouvoir d’achat : le plaisir du discount a le vent en poupe

Pour ses 80 ans, Le Parisien confie la plume à plus de 70 invités prestigieux. Rencontres exceptionnelles, interviews surprenantes, reportages de terrain, analyse de notre enquête « Dans la tête des Français », chroniques décalées… Journalistes d’un jour au Parisien, ils ont tous accepté de rejoindre notre rédaction pour un numéro spécial à retrouver dès ce dimanche en kiosque et sur notre site.

C’est un boom dont on ne voit pas la fin. Crise du pouvoir d’achat oblige, le succès des magasins discount ne se dément pas. « En 2024, 33 % des ménages, soit environ 10 millions de ménages, ont acheté des biens de consommation pendant les soldes. En 2021, ce chiffre n’était que de 21 %. À l’origine, ces magasins étaient fréquentés par les ménages les plus modestes. Désormais, ils sont plébiscités par toutes les classes sociales de la population, même les plus aisées », explique Gaëlle Le Floch, directrice marketing de Kantar Worldpanel. Pour cette experte, « le pic n’est pas encore atteint ».

Le nombre d’ouvertures dans ce secteur reste impressionnant. En 2023, le discounter Action, enseigne préférée des Français devant Decathlon et Leroy Merlin, a ouvert encore 74 magasins (et 33 depuis le début de l’année). Le discounter Noz, lui, réalise une vingtaine d’implantations par an. Son chiffre d’affaires a bondi de près de 30 % l’an dernier, atteignant 712 millions d’euros.

 
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