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Une infirmière mise en examen pour empoisonnement après la mort de deux patients à Strasbourg

Selon les informations de BFMTV, une infirmière, employée dans une clinique privée de Strasbourg (Bas-Rhin) a été mise en examen en mai dernier pour empoisonnement après la mort de deux patients.

Il s’agit d’une affaire délicate traitée dans la plus grande discrétion par les autorités judiciaires et policières. Selon les informations de BFMTV, une infirmière, employée dans une clinique privée de Strasbourg (Bas-Rhin), a été mise en examen fin mai du chef d'”empoisonnement sur personne vulnérable” après la mort suspecte de deux patients dont elle avait la charge.

« Une surdose de sédatif »

La praticienne de 57 ans avait alors été placée sous contrôle judiciaire strict, avec notamment une interdiction d’exercer sa profession. Selon BFMTV, les faits se sont déroulés entre décembre 2022 et mars 2023 dans le service d’oncologie de la clinique Sainte-Anne, située dans le quartier de la Robertsau.

Les investigations, menées par les enquêteurs du service interdépartemental de police judiciaire de Strasbourg (SIPJ), ont révélé que les décès de ces deux patients – un homme de 37 ans et une femme de 92 ans – résultaient d’« une surdose de sédatif », dont la nature n’a pas été précisée.

Une enquête en cours

De nombreuses auditions ont été menées, d’importants travaux de recoupement et d’analyses médicales, scientifiques et techniques ont été entrepris afin d’établir le déroulement des événements et la responsabilité de l’infirmière mise en cause.

Mis en examen le 22 mai, cette dernière n’a pas avoué l’intention d’empoisonner en vue de provoquer la mort. Selon une Source proche du dossier, elle aurait agi « dans une logique de soulagement de la douleur ».

Interrogée sur l’emploi de cette infirmière au sein de la clinique Sainte-Anne, la direction du groupe qui gère cet établissement a indiqué « qu’il semble qu’une enquête soit en cours, sur laquelle nous n’avons aucune information ».

Contacté, le parquet de Strasbourg n’a pas souhaité faire de commentaire « en raison du secret de l’instruction ».

 
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