Plus de 9 000 hectares brûlés par les feux de forêt

Plus de 9 000 hectares ont été ravagés par les feux de forêt qui font rage dans l’ouest et le sud-ouest de la Colombie, attisés par la sécheresse et la chaleur. Les départements touchés sont Tolima, Cundinamarca, Huila, Nariño, Cauca et Valle del Cauca.

Au moins 25 incendies étaient actifs vendredi à la mi-journée, dont la moitié dans le département de Tolima (ouest), a indiqué l’unité nationale de gestion des risques et catastrophes. Deux personnes ont été blessées dans le village de Nagataima, le plus touché par les incendies, où un aqueduc et des habitations ont été détruits, selon la même Source.

La température y a dépassé les 41 degrés Celsius, a indiqué l’agence environnementale du département, Cortolima. Dans la communauté voisine de Cundinamarca (ouest), non loin de la capitale Bogota, les routes ont été fermées et des dizaines de pompiers luttaient contre les flammes avec l’aide d’hélicoptères de l’armée.

L’état de calamité est déclaré

Dans le département de Huila (sud-ouest), où l’état de calamité publique a été décrété dimanche, six communes souffrent encore d’incendies.

Ces régions « présentent un déficit de précipitations et une augmentation des températures propices aux alertes d’incendies », selon Ghisliane Echeverry, directrice de l’Institut d’hydrologie, de météorologie et d’études environnementales de Colombie.

D’autres pays d’Amérique latine sont touchés par une vague de chaleur et de violents incendies. En Équateur, plus de 23 000 hectares sont partis en fumée du 23 août au 18 septembre, tandis qu’au Pérou, l’état d’urgence a été décrété dans trois départements touchés par de nombreux foyers de maladies.

Le Brésil est ravagé par une « pandémie d’incendies », selon les termes d’un juge de sa Cour suprême, avec 61 572 foyers enregistrés au cours des 17 premiers jours de septembre, contre 46 498 pour tout le mois de 2023.

Les incendies, dont la plupart sont d’origine criminelle selon les autorités brésiliennes, ont atteint des zones clés pour la biodiversité, notamment l’Amazonie, le Cerrado et le Pantanal, en plus du parc national de la capitale Brasilia.

/ATS