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Le combat de Marie-Paule contre Alzheimer, soutenue par sa famille et sa créativité

« Quand on vous dit que votre pertes de mémoire « En fait, ce sont des maladies d’Alzheimer, c’est très difficile à accepter », confie Marie-Paule Blanchard, une retraitée de 76 ans. À l’époque, âgée de 69 ans, ses enfants commençaient à avoir des problèmes de santé. inquiétudes concernant son comportement« Je perdais beaucoup de mes affaires, je me répétais de plus en plus », se souvient-elle. Elle a alors fait de nombreux tests qui confirmer ce diagnosticSa vie doit alors s’adapter à la maladie, ce qui n’est pas toujours facile.

C’est plus précisément en 2017 que l’une des filles de Marie-Paule, Brigitte, s’est posée des questions sur quelques réactions de sa mère. « Elle avait troubles cognitifs comme nous le faisons oublier pendant les repas ou oublier le style de couture qu’elle devait faire », raconte Brigitte dans une vidéo pour la Fondation pour la Recherche Médicale. Cette aide-soignante spécialisée dans les troubles cognitifs suggère alors à Marie-Paule que effectuer quelques examens médicaux.

« Les premiers examens effectués ne confirment pas avec certitude la maladie d’Alzheimer », rappelle Marie-Paule. Mais l’enquête ne s’arrête pas là. Elle consulte des médecins spécialistes, elle effectue une IRMet celui-ci montre un «hippocampe atrophié« ce qui est un signe révélateur de cette maladie dégénérative. » Je l’ai fait une ponction lombaireet c’est elle qui a confirmé le diagnostic. J’avais bien la maladie d’Alzheimer», déplore Marie-Paule.

Ce retraité de 76 ans a eu du mal à accepter cette nouvelle. « J’ai mis beaucoup de temps pour l’accepter mais ma chance, c’est mon entourage », confie-t-elle. Accompagnée de ses deux filles, de son fils et de ses trois petits-enfants, Marie-Paule utilise ce support pour se relever et garder le sourireAlors qu’elle vit seule dans sa maison du petit village d’Etoubles en Vendée, enfants, petits-enfants et voisins se relaient pour lui tenir compagnie et la soutenir dans cette maladie.L’environnement est très important dans l’acceptation de la maladie mais aussi pour limiter sa progression », explique-t-elle.

Maintenir des activités qui stimulent la créativité

Pour Marie-Paule, rester en forme physiquement mais aussi intellectuellement est un élément central de la lutte contre la progression de cette pathologie. « Il ne faut pas rester inactif et j’ai des choses qui m’occupent. Je ne me sens pas du tout isolée. Je taille les haies et les arbres de mon jardin“Je m’occupe de mes plantes, je tonds la pelouse. Toutes ces activités en extérieur sont extrêmement positives pour la mémoire.”

En hiver, quand le jardin hiberne avant l’arrivée des beaux jours, le temps peut paraître plus long pour Marie-Paule. Mais cela ne suffit pas à la démoraliser.En hiver, je fais des mots croisés« Je fais des mots croisés et toutes sortes de jeux de mémoire », sourit-elle. « Je m’en sors très bien au quotidien. Je marche beaucoupCette maladie m’aura appris une chose essentielle : Il s’agit d’apprendre à vivre au jour le jour” témoigne-t-elle.

Un protocole pour ralentir la progression de la maladie

Marie-Paule a eu la chance d’être prise en charge très tôt. « Le gériatre qui la suivait lui a proposé un protocole de recherche et maman a accepté », raconte sa fille Christelle dans une vidéo de la Fondation pour la Recherche Médicale. Un essai clinique mené à Nantes qui regroupe peu de patients. « Je réalise la chance que j’ai de pouvoir en faire partie », souligne Marie-Paule.

Le protocole consiste en un traitement dont la molécule ralentit le déclin cognitif Maladie d’Alzheimer. « Elle n’a pas retrouvé la mémoire qu’elle avait perdue, mais ça a marché, parce que La maladie de maman ne progresse plus. Depuis plusieurs années, elle s’est maintenue, elle est beaucoup plus sereine, et ça lui donne de l’espoir», s’émeut sa fille Brigitte.

 
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