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Deux rugbymen français accusés de viol autorisés à quitter l’Argentine

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Les rugbymen français Hugo Auradou et Oscar Jegou, accusés de viol en Argentine, photographiés à l’aéroport de Buenos Aires le 27 août 2024, après leur libération sous contrôle judiciaire. STRINGEUR / AFP

La décision a été prise mardi, au lendemain de la recommandation du parquet de Mendoza. Hugo Auradou et Oscar Jegou, les deux rugbymen du XV de France accusés de viol en Argentine, où ils se trouvent depuis près de deux mois, sont autorisés à quitter le territoire argentin. “désormais”a annoncé la justice provinciale de Mendoza (ouest), mardi 3 septembre. Ils restent poursuivis par la justice argentine dans cette affaire.

Le parquet n’a pas émis d’objection à la recommandation émise lundi par le bureau du procureur de Mendoza, a indiqué le tribunal dans un communiqué. « Ils peuvent s’en aller »a confirmé à l’Agence France-Presse Martin Ahumada, porte-parole de la justice provinciale, alors qu’il restait à définir, lors de l’audience de mardi, si une prolongation des évaluations psychologiques déjà réalisées était nécessaire, prolongation demandée par les avocats du plaignant.

Le parquet de Mendoza avait statué la veille en faveur de la sortie du pays des deux joueurs. « afin qu’ils puissent se rendre en France. » L’accord de principe donné par le ministère public est « avec des règles »M. Ahumada a rappelé : « Par exemple, ils doivent se présenter s’ils sont convoqués au consulat d’Argentine en France, doivent établir une adresse réelle et virtuelle et doivent se présenter à Mendoza [ville située à 1 000 kilomètres de Buenos Aires] si on le lui demande.

Lire aussi | Article réservé à nos abonnés Hugo Auradou et Oscar Jegou, les deux rugbymen français accusés de viol en Argentine, sont libres mais sous contrôle judiciaire

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Sorti il ​​y a trois semaines

Oscar Jegou et Hugo Auradou, tous deux âgés de 21 ans, sont inculpés de viol collectif aggravé dans la nuit du 6 au 7 juillet sur une Argentine de 39 ans dans une chambre d’hôtel de Mendoza – à 1.000 kilomètres de la capitale, Buenos Aires – où le XV de France venait de disputer un match test contre l’Argentine.

La victime présumée, qui avait rencontré les joueurs dans une boîte de nuit et suivi l’un d’eux jusqu’à l’hôtel, dit avoir été violée et agressée dans leur chambre. Les accusés reconnaissent une relation sexuelle, mais affirment qu’elle était consentie et nient toute violence. Les deux joueurs du XV de France ont été écroués après leur interpellation le 8 juillet 2024, puis assignés à résidence le 17 août à Mendoza.

Considérant que le « Des preuves suffisantes n’ont pas été recueillies » Pour justifier le maintien en résidence surveillée des rugbymen français, le parquet provincial de Mendoza a décidé lundi 12 août de les libérer, tout en les plaçant sous contrôle judiciaire, leur imposant de rester en Argentine le temps de l’enquête. Les deux joueurs ont récupéré leurs passeports et ont quitté Mendoza pour Buenos Aires. Vendredi, leurs avocats avaient demandé à la justice de lever l’interdiction de quitter le territoire qui leur est faite.

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La demande de récusation des procureurs rejetée

Les avocats des plaignants avaient déposé lundi une demande de récusation des procureurs en charge de l’enquête, selon eux, « violence mentale et manque d’objectivité »Énumérant une série de griefs et de manquements dans l’enquête, ils ont accusé les magistrats d’avoir « jugé au lieu d’être enquêté ».

Après une audience ad hoc lundi, le parquet de Mendoza a rejeté la demande de récusation, arguant dans un communiqué que « l’hypothèse alléguée, c’est-à-dire la perte d’objectivité des magistrats mis en cause, n’est pas prouvée » par les demandeurs.

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L’avocat français des joueurs, Antoine Vey, avait dénoncé la demande de récusation, selon lui « encore une autre tactique dilatoire, [qui] ne change en aucune façon la phase du fichier”est « les éléments de fond ».

Les avocats des deux joueurs ont déposé la semaine dernière une requête en rejet de l’affaire, pour laquelle la date d’audience n’a pas encore été fixée.

Le Monde avec l’AFP

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