C’est officiel. L’Algérie a été autorisée à rejoindre la banque des BRICS. L’annonce a été faite ce samedi 31 août par Dilma Rousseff, la présidente de la Nouvelle banque de développement (NBD) créée par le groupe des BRICS, citée par l’agence Reuters.
« Nous avons un processus pour autoriser de nouveaux membres à rejoindre la banque. L’Algérie a été autorisée à devenir membre de la banque », a déclaré Rousseff, ancienne présidente du Brésil, aux journalistes en marge de la neuvième réunion annuelle de la banque au Cap, en Afrique du Sud.
Cette annonce intervient presque exactement un an après le rejet de la candidature de l’Algérie à l’adhésion au groupe, jusqu’alors composé du Brésil, de la Russie, de l’Inde, de la Chine et de l’Afrique du Sud. Lors d’un sommet en Afrique du Sud en août 2023, le groupe s’est élargi pour accueillir six nouveaux membres (Argentine, Arabie saoudite, Émirats arabes unis, Égypte, Éthiopie et Iran) à compter du 1er janvier 2024. Mais la candidature de l’Algérie a été rejetée.
L’Algérie à la Banque des BRICS : « De nouvelles perspectives économiques »
Entre-temps, l’Algérie avait exprimé son souhait d’adhérer à la NBD, la banque des BRICS, avec une participation de 1,5 milliard de dollars.
L’annonce a été faite au plus haut niveau de l’État, par le président de la République, en juillet 2023.
« Nous avons officiellement demandé à rejoindre le groupe BRICS et sa Nouvelle Banque de Développement en tant qu’actionnaire avec un apport initial de 1,5 milliard de dollars », a déclaré Abdelmadjid Tebboune en marge de sa visite en Chine, dans une interview à une chaîne de télévision locale.
L’adhésion à la banque créée par les cinq pays émergents ouvrirait « de nouvelles perspectives économiques » à l’Algérie, a affirmé le chef de l’Etat.
Fondée en 2015 par les cinq pays fondateurs des BRICS, la NBD a accueilli de nouveaux membres en 2015 lors d’une campagne d’expansion. Il s’agit du Bangladesh, de l’Égypte, des Émirats arabes unis et de l’Uruguay.
Accepter l’adhésion de l’Algérie à la banque ouvre la voie à une adhésion pleine et entière au groupe des BRICS, d’autant plus que le président de la République a déclaré à plusieurs reprises ces derniers mois que le PIB de l’Algérie dépasserait les 400 milliards de dollars d’ici 2027. La taille du PIB est l’un des critères requis pour intégrer le groupe des pays émergents.
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