Elle avait apparemment l’intention de se venger de son ex-mari. Alors qu’elle est derrière les barreaux depuis plusieurs mois soupçonnée d’avoir empoisonné ses deux filles ayant entraîné la mort de l’une d’elles, une détenue de la maison d’arrêt de Pau (Pyrénées-Atlantiques) est accusée d’avoir tenté d’assassiner le père de ses enfants. .
Elle exerçait un contrôle sur certains de ses codétenus
Comme l’explique Le Parisien, Maylis Daubon fait l’objet d’une mise en examen pour avoir mal administré des traitements médicamenteux lourds à ses deux filles pendant des années, parfois en falsifiant des ordonnances. En 2019, l’aînée de ses deux enfants a fini par succomber à une overdose de bêtabloquants.
Suite à son placement en détention provisoire, Maylis Daubon aurait rapidement établi son contrôle sur plusieurs de ses codétenus, les aidant dans leurs démarches administratives, leur proposant de la nourriture mais aussi leur prodiguant des conseils médicaux malgré son manque de diplôme. dans cette affaire. Sous son influence, plusieurs détenus auraient « dangereusement modifié leur traitement, leur posologie, voire demandé des médicaments dont ils n’avaient pas besoin », selon Le Parisien.
Un plan pour éliminer votre ex
Le média francilien ajoute que l’accusée a également réussi à se faire passer pour une victime auprès de ses codétenus, en les convainquant que son ex-mari était “un monstre pervers” et qu’il était le seul responsable de la mort. . de sa fille aînée, mais aussi de sa propre mise en accusation. Poursuivant cette histoire, elle aurait également échafaudé un plan pour faire assassiner ce dernier.
Afin d’atteindre cet objectif, Maylis Daubon aurait même proposé de l’argent à l’un de ses codétenus pour tuer son ancien compagnon à sa sortie de prison, tout en assurant qu’elle avait « tout prévu pour ne laisser aucune trace : contacts téléphoniques via SIM prépayée ». cartes, paiement en bitcoin… » Le projet ignoble de l’accusé a cependant échoué lorsque le codétenu en question a tout raconté à la police.
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Plusieurs détenus disent avoir été sollicités
Suite à ce premier témoignage, plusieurs autres détenus ont révélé que Maylis Daubon leur avait longuement parlé de ses intentions meurtrières et qu’elle avait sollicité plusieurs d’entre eux pour s’associer avec elle. L’accusée aurait également claironné qu’elle pouvait « compter sur la fortune de sa famille » pour mener à bien ce plan macabre.
Si Le Parisien précise qu’aucun échange d’argent n’a été repéré dans le cadre de l’enquête, les nombreuses accusations des codétenus de Maylis Daubon ont conduit le juge d’instruction à délivrer une seconde mise en examen, cette fois pour « incitation à commettre un assassinat », en novembre dernier. Selon le quotidien régional, les enquêtes sont désormais closes dans cette affaire et le parquet s’apprête à rendre son réquisitoire.
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