Albi. Mais que se passe-t-il dans la plaine maraîchère de Canavières ? – .
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Albi. Mais que se passe-t-il dans la plaine maraîchère de Canavières ? – .

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Après le potager Elisse, c’est au tour de Landelle, principal fournisseur de la cuisine centrale, de connaître de gros problèmes. La ville poursuit néanmoins sa politique d’achat de terrains.

Mais que se passe-t-il à Canavières ? Le site serait-il marabouté ?
Après le potager Elisse qui a récemment fermé ses portes, c’est au tour de La Landelle de connaître de grosses difficultés.

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Depuis plusieurs semaines, quasiment personne ne travaille sur le site Internet de l’association. Déjà en automne, aucun semis ne pouvait être effectué pour le printemps. La Landelle connaît actuellement d’importantes difficultés financières dans sa branche réinsertion. Un million d’euros de déficit sur les quatre dernières années selon la CGT. A cela s’ajouteraient des problèmes de contrôle. De ce fait, il n’y aurait plus d’entretien sur le site. Et celui de Palleville ralentirait.

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Lors du dernier CSE, le syndicat a demandé des explications. « La direction refuse de dire ce qu’elle compte faire. Le sujet n’a même pas été abordé lors du dernier conseil d’administration (qui s’est tenu fin décembre) », souligne le syndicat. Hier, la direction de l’établissement n’a pas répondu à nos appels.

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Basée à Palleville, l’association d’éducation populaire de La Landelle œuvre en faveur de la protection de l’enfance. Il comprend trois domaines : la protection de l’enfance, la formation et l’intégration. Sous le nom de Jardins de La Landelle, elle a lancé un projet d’insertion « par l’activité économique ». Cela permet à une quarantaine de personnes de travailler à temps partiel. Dans ce cadre, l’association a créé une unité à Canavières en 2021.
Il est devenu une pièce maîtresse du plan alimentaire territorial (PAT). Elle fournit la majorité des légumes de la cuisine centrale d’Albi (19 000 tonnes par an). « À moins de 2 km », comme aime à le rappeler Jean-Michel Bouat, l’élu en charge du dossier.

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Il n’en demeure pas moins que les difficultés de Landelle surviennent au pire moment possible. Depuis plusieurs années la ville tente de faire de Canavières une zone maraîchère. L’ensemble du secteur, soit 73 hectares, a été classé en zone d’aménagement différé (ZAD) afin de créer une vaste zone de maraîchage biologique. La ville compte désormais 14 hectares. Et cela devrait encore augmenter puisque lors du prochain conseil municipal lundi, l’achat d’une nouvelle ferme sera discuté.

Malheureusement, il semble que le système ne fonctionne pas. Trois maraîchers confirmés ont déjà jeté l’éponge. A ces trois, il faut ajouter les problèmes de La Landelle. En fait, il ne reste que celui qui existait auparavant.
Une personne s’est toutefois installée récemment. Mais pour le moment, la ville ne souhaite pas la mettre en avant.

Interrogé hier, ce dernier assure que « l’objectif de la commune reste le même : promouvoir une agriculture locale, respectueuse de l’environnement, privilégiant l’économie locale et les circuits courts ». Quant aux problèmes de La Landelle, la ville affirme : « A ce jour il n’est pas question d’arrêter toute activité : les légumes continuent d’être ramassés et les plantations se feront à temps. » Avec l’aide des employés municipaux ?

 
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