Le Montbronnais de 30 ans comparaît depuis lundi pour avoir ce jour-là enlevé, séquestré puis tué Teddy Ledoux entre Montbron et Bussière-Badil. Avec son complice, Thomas Van Staeyen, mort en prison depuis cette désastreuse soirée.
“Sa réaction montre qu’il accepte, il trouve la douleur normale”, réagit l’un de ses avocats, Me Chems Elkaim. “ Le fait qu’il ait réussi à prendre la parole à la fin du procès et à exprimer ses regrets n’a pas suffi à atténuer la gravité des faits, analyse son deuxième avocat, Me Lionel Béthune. Son tir a clairement été pris comme une exécution. A partir de là, la peine de 30 ans n’est pas surprenante. Le fait qu’il ait assumé dès le début la responsabilité de ses actes et qu’il se soit bien comporté lors des débats lui a peut-être épargné la prison à vie.analyse l’avocat qui pense que la décision des jurés « se déroule aussi dans un contexte où la société en a assez de voir des crimes de sang partout. C’est aussi lourd parce qu’il est le seul à payer pour un crime commis ensemble.»il croit.
James Petit n’envisage pas de faire appel.
Toute la semaine, l’accusé a répondu aux questions avec parcimonie, s’énervant dans son box dès qu’il sentait que la question avait déjà été posée. Il a expliqué jeudi avoir agi par « jalousie ». Sa petite amie, Gwendoline, hébergeait Teddy Ledoux, pourtant homosexuel, mais James Petit ne le supportait pas. Un crime sur fond d’alcool et de cocaïne également. “ Un assassinat commis par deux hommes qui ont choisi de répondre par la violence pour dominer » a estimé l’avocate générale Anne-Claire Gallois, qui avait requis 25 ans de prison avec sûreté aux deux tiers.
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Poursuivie pour ne pas avoir empêché le crime, Gwendoline a été en toute logique acquittée. Son avocate, Véronique Chabrier, s’est efforcée de démontrer qu’elle n’avait pas agi par peur de James Petit et Thomas Van Staeyen.
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