Ce dimanche, un attentat à la bombe a tué au moins quatre personnes et blessé des dizaines d’autres dans le sud des Philippines. L’explosion, provoquée par un engin explosif improvisé, s’est produite lors d’une messe catholique dans le gymnase de l’Université d’État de Mindanao à Marawi. C’est la plus grande ville musulmane du pays, rapporte Indiquer.
Dans un communiqué, le président philippin Ferdinand Marcos Jr. a fermement condamné ces ” actes insensés »accusant ” terroristes étrangers ». Il n’a pas fallu longtemps pour que le groupe État islamique revendique la responsabilité de l’attaque. Sur sa chaîne Telegram, le groupe djihadiste a affirmé que ” Des soldats du califat ont fait exploser un engin explosif sur un grand rassemblement de chrétiens […] dans la ville de Marawi ».
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Le pape François adresse ses prières aux victimes
Avant même cette affirmation, de forts soupçons pesaient déjà sur l’EI. Plus tôt dans la journée, le général Romeo Brawner avait indiqué qu’il s’agissait potentiellement d’une attaque menée en représailles à une opération militaire menée vendredi par l’armée philippine, qui a tué une dizaine d’islamistes de l’organisation Dawlah Islamiya-Philippines à Mindanao. “ Sur la base des preuves que nous avons rassemblées, un point de pourcentage élevé revient à Maute-État islamique »a déclaré ce chef d’état-major des forces armées philippines.
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A la fin de la traditionnelle prière de l’Angélus, le pape François a adressé ses prières aux victimes de l’attaque, aux familles endeuillées, ainsi qu’aux habitants de Mindanao qui ” j’ai déjà tellement souffert ». Le maire de Marawi a pour sa part exhorté les communautés musulmane et chrétienne à rester unies. ” Nous ne permettrons pas que de tels actes de violence éclipsent notre engagement collectif en faveur de la paix et de l’unité. »a-t-il assuré.
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