« Marche pour la vie » à Washington | Trump prend des mesures contre l’avortement

(Washington) Donald Trump a pris vendredi une série de mesures contre l’avortement et adressé un message de soutien aux dizaines de milliers de manifestants anti-échec qui ont défilé dans la journée à Washington, cinq jours après l’investiture républicaine.

Mis à jour hier à 21h06

Jambes

Agence -

Le président américain a abrogé deux décrets pris par son prédécesseur démocrate Joe Biden en 2022, lorsque la Cour suprême des États-Unis est revenue sur la protection fédérale du droit à l’avortement, qui visait à protéger un certain accès à la santé reproductive des femmes.

Son chef de la diplomatie a, dans le même temps, ordonné l’arrêt de toute subvention publique américaine en faveur de l’avortement à l’étranger et décidé de s’associer à une déclaration internationale d’opposition au droit à l’avortement initiée lors du premier mandat de Donald Trump.

Les Etats-Unis se sont également joints vendredi à une déclaration internationale, s’opposant au droit à l’avortement, initiée lors du premier mandat de Donald Trump, mais rejetée ensuite par l’ancien président démocrate Joe Biden.

Ces décisions de la nouvelle administration républicaine interviennent le jour du 52e Edition de la « Marche pour la vie », défilé annuel du mouvement anti-avortement aux Etats-Unis que Donald Trump a soutenu vendredi avec un message vidéo.

« Durant mon deuxième mandat, nous nous battrons à nouveau fièrement pour les familles et la vie », a-t-il promis aux manifestants. « Nous protégerons les acquis historiques que nous avons obtenus ».

“Dieu soit loué pour le président Trump”, a déclaré à l’AFP David Makovey, présent au cortège, venu spécialement de Californie pour l’occasion.

Au moins une centaine de membres du groupe suprémaciste américain blanc et néo-nazi « Patriot Front » ont rejoint le rassemblement, sans toutefois avoir le soutien des organisateurs.

PHOTO JIM URQUHART, REUTERS

Des membres du White Nationalist Group Patriot Front devant le Thomas Jefferson Memorial lors de la marche annuelle « pour la vie » à Washington, aux États-Unis, le 24 janvier 2025.

Démarche militaire, brandissant des drapeaux américains, des images religieuses et des banderoles, affirmant que « des familles fortes font des nations fortes », ils ont défilé en colonnes en marge de la manifestation principale.

« Changer de culture »

Une présence pas du goût de certains manifestants.

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“Pro-vie, ce n’est pas pro-blancs”, s’agace Greg Stearns, professeur de philosophie de 36 ans, originaire de Caroline du Nord. « Je ne supporte pas de les voir ici. Cela envoie un mauvais message. »»

PHOTO BEN CURTIS, PRESSE ASSOCIÉE

Les participants marchent du Washington Monument jusqu’à la Cour Suprême,

Dans le cortège qui a défilé depuis la Maison Blanche jusqu’à la Cour suprême et au Capitole, siège du Congrès américain, des pancartes “aimez les petits êtres”, “nous ne nous jouons pas de Dieu”, ou encore “la vie, la vie est notre révolution”. . Il y a aussi quelques casquettes du mouvement trumpiste «Make America Great Again», mais la plupart des participants n’ont pas montré de signe d’affiliation politique.

JD Vance, le vice-président américain, et Mike Johnson, le président républicain de la Chambre des représentants, se sont également exprimés devant les militants.

PHOTO EVELY HOCKSTEIN, REUTERS

JD VANCE, le vice-président américain, s’est exprimé devant les militants

Les organisateurs de cette marche expliquent que leur objectif n’est pas seulement de changer les lois, fédérales et étatiques, “mais aussi de changer la culture pour finir par rendre l’avortement inconcevable”.

Cette manifestation intervient au lendemain de la grâce accordée par le nouveau président républicain à 23 personnes qui avaient participé à des manifestations contre l’interruption volontaire de grossesse et étaient poursuivies sous la précédente administration du démocrate Joe Biden.

Le mouvement « pro-vie », comme le qualifient ses militants, a enregistré une victoire historique en juin 2022, lorsque la Cour suprême américaine a annulé le jugement. Œuf c. Patauger Et donc la garantie fédérale du droit à l’avortement. Donald Trump, qui lors de son premier mandat a nommé trois juges conservateurs à la Cour suprême, se félicite souvent d’y avoir contribué.

Suite à ce revirement de jurisprudence, de nombreux États conservateurs ont interdit ou limité très sévèrement le recours à l’avortement. Aujourd’hui, près d’un jeune sur trois entre 18 et 44 ans vit dans l’un de ces Etats, selon le site Politifact.

Les deux décrets de Joe Biden abrogés vendredi par Donald Trump protégeaient notamment les données personnelles de santé des femmes et un certain accès à la contraception.

 
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