C’était une vraie question à l’aube de ce procès : quelle serait la position de Vasile Ostas et de son neveu Cristian Rad, arrêtés en Catalogne en août 2023 et qui n’avaient jamais été entendus dans cette affaire ? Allaient-ils admettre avoir commis la vague de violences qui a provoqué la mort de Philippe Charuel le 20 février 2003 ?
Ce lundi, les deux ressortissants roumains, depuis le box, ont indiqué qu’ils avaient frappé – « avec leurs mains » – mais qu’ils ne voulaient pas tuer la victime, dont le corps, littéralement massacré, avait été retrouvé dans un fossé à Gondreville. une banlieue de Nancy. Après trois jours de procès, une autre question se pose : ces premiers aveux d’Ostas et Rad n’étaient-ils pas dictés par la logique la plus élémentaire quand on sait que l’ADN de…
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