En marge du concert au profit des Restos du Coeur dimanche à Montpellier, le chanteur a évoqué les incendies de Los Angeles qui ont ravagé sa propriété.
De notre envoyé spécial à Montpellier,
Patrick Bruel Je n’ai jamais manqué une édition des Enfoirés. Les incendies de Los Angeles qui ont détruit sa maison auraient pu l’obliger à déroger à cette règle. Finalement, il a décidé de rester. Dimanche, l’interprète de Place des Grands Hommes était présent à la Sud de France Arena, près de Montpellier, où les bénévoles des Restos du Cœur ont posé leurs valises pour le concert qui sera diffusé dans quelques semaines sur TF1.
Après la première émission de la journée, Patrick Bruel s’est entretenu avec une poignée de journalistes présents sur l’émission, dont Le Figaro/TV Mag. La tristesse est visible sur son visage. “La question s’est évidemment posée de revenir le lendemain directement à Los Angeles pour constater les dégâts, » admet l’homme de 65 ans. Et puis, les Restos du Cœur ont toujours été une institution pour moi. Je n’ai jamais raté une édition ou un concert», explique-t-il. “Aujourd’hui, je me demande si j’ai bien fait de décaler mon départ d’une semaine. Ben oui, je pense», poursuit-il.
Lire aussi
Incendies à Los Angeles : “C’est une partie de la vie qui disparaît” pour Amanda Sthers et Patrick Bruel
«Ça ne soulage pas la douleur, c’est très, très fortunderlines Patrick Bruel. Même si, évidemment, nous ne sommes pas les plus à plaindre, mais cela n’enlève rien à la violence. C’est huit ans de vie, d’installation, beaucoup de souvenirs et des choses très intimes qui s’envolent», décrit-il. “On dit que c’est du matériel : oui une machine à laver, on la change mais des dessins d’enfants…», poursuit-il, ému. Aucun de ses proches, et notamment ses deux fils qui vivent sur la côte ouest américaine, ne se trouvaient sur la propriété au moment des incendies. “Mon premier (Oscar, 13 ans, ndlr) est revenu avec moi en France. Le deuxième (Léon, 11 ans) prenait l’avion à ce moment-là. Il m’a dit qu’il se retournait et j’ai refusé, pour ne pas ajouter d’anxiété sur anxiété.il se souvient.
Comme sur dit « The Show Must Go On »
Patrick Bruel
Ses camarades des Enfoirés lui ont réservé cette année un accueil particulièrement réconfortant. Patrick Bruel décrit «chaleur, solidarité, bienveillance et beaucoup de tendresse et d’amour» dès son arrivée. “Comme c’est toujours le cas dans cette aventureil veut clarifier. Mais c’était particulièrement touchant. (…) Comme on dit « The Show Must Go On »», ajoute l’artiste qui visitera la Cité des Anges la semaine prochaine. “Normalementil nuance. Il faut simplement que le quartier soit accessible, c’est très complexe».