Le 13 janvier, le Mouvement Emmaüs a publié un nouveau recueil de témoignages : « portant à plus d’une trentaine le nombre de victimes – majeures et mineures – de violences sexuelles commises par l’abbé Pierre », indiquent Emmaüs International, Emmaüs France et la Fondation Abbé Pierre. C’est le troisième et dernière collection de ce typeaprès les premières révélations de violences sexistes et sexuelles publiées en juillet puis en septembre 2024. Le cabinet Egaé a géré un dispositif d’écoute et a reçu « de nombreux témoignages concernant les agissements de l’abbé Pierre ».
« La violence et l’extrême gravité de certains de ces témoignages ont provoqué un véritable choc au sein du Mouvement. »peut-on lire dans le communiqué. Les personnes qui ont témoigné ont démontré « d’un immense courage », saluent les organisations.
L’appareil d’écoute continuera à fonctionner « sous une autre forme à partir de février « . UN commission d’étude sera également lancé à cette date pour « analyser les mécanismes qui ont permis à l’abbé Pierre de ne pas s’inquiéter publiquement pendant plus de 70 ans pour ses actes de violences sexuelles ».
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87 associations, fédérations et syndicats déclarent quitter le réseau social X le 20 janvier, dans un article publié le 14 janvier dans le quotidien Le monde. Parmi les signataires : APF France Handicap, Alternatiba, ESS France, France Nature environnement, le Lab ESS, la Ligue des Droits de l’Homme ou encore le Mouvement Associatif.
Ils dénoncent un « manque de modération et de paramétrage des algorithmes ” OMS ” favoriser la prolifération de contenus haineux et la circulation de théories complotistes et climato-sceptiques « . Ils déplorent également l’utilisation du réseau par son propriétaire, le milliardaire Elon Musk, ” pour le mettre au profit de la campagne du candidat Trump, avec le résultat qu’on connaît et les conséquences (…) très probablement catastrophiques pour la vie de dizaines de millions de personnes ».
S’ils considèrent « se priver d’un canal de communication », ils considèrent que les causes qu’ils défendent sont « invisibilisé, mais aussi caricatural » et que « les dés sont pipéss ».
Les signataires s’associent à l’initiative HelloQuitteX, vous permettant de transférer vos abonnés vers d’autres réseaux comme Mastodon et Bluesky.
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« L’Udes prend acte du sens des responsabilités affiché par le gouvernement, notamment la réduction de l’effort budgétaire demandé aux collectivités locales », déclare l’Union patronale de l’économie sociale et solidaire (Udes) dans un communiqué. Elle réagit au discours de politique générale prononcé par le Premier ministre, François Bayrou, le 14 janvier à l’Assemblée nationale. ” Cette orientation doit être consolidée par des mesures concrètes », ajoute-t-elle en précisant « rester vigilant face au risque de coupes budgétaires brutales qui pourraient affaiblir le SSE ».
-Elle réclame également le consultation entre partenaires sociaux prévue sur la réforme des retraites 2023 intègre « les spécificités de l’ESS “, considérant ” Il est essentiel que la réforme garantisse un équilibre entre la viabilité financière et la garantie de droits sociaux solides pour les salariés ».
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« Le gouvernement doit construire des réponses avec la société civile à l’urgence sociale », rapporte le 37 associations solidaires qui composent le Collectif Alertele 15 janvier, suite au discours de politique générale du Premier ministre François Bayrou. Ils se disent « prêt à travailler » avec le gouvernement.
Ils s’inquiètent » de la disparition d’un ministre de la Solidarité à plein temps » et regrette que François Bayrou n’en ait pas parlé » enjeux de solidarité dans un contexte de précarité croissante » lors de son discours. Ils demandent « être reçu par le Premier Ministre afin de lui faire part de ses constats et propositions ».
L’ONG Ashoka soutient l’entrepreneuriat social et agit également en faveur des jeunes, dont elle entend « renforcer le pouvoir d’agir « . Le 8 janvier, elle a ouvert les candidatures pour son « Prix Visions Jeunes » dont l’objectif est « agir directement sur l’image des jeunes dans les médias et les productions culturelles ».
Soutenu par la Fondation de France, ce prix récompensera une production sur le thème « Génération 2044 » dans chacune de ces quatre catégories : travaux écrits, audio, vidéo et graphiques. Les gagnants recevront une récompense de 3 000 euros. ” L’œuvre doit porter une histoire inspirante révélant la diversité des jeunes et leurs actions dans notre société », peut-on lire dans le règlement du concours. Toute personne majeure peut participer. Les candidatures sont ouvertes jusqu’au 17 mars.
« La mutualisation serait-elle l’idée dont nous avons tant besoin pour imaginer et créer nos lendemains ? », demandent les auteurs de Pour des futures mutualisations, ouvrage publié le 15 janvier dans la collection Cahier de tendances de la Fondation Jean Jaurès.
Le chercheur Timothée Duverger, le coordinateur de la collection Thierry Germain et le directeur de l’engagement de la Macif, Alban Gonord, ont coordonné les contributions de 20 experts. Parmi eux : le président du Conseil économique, social et environnemental (Cese) Thierry Baudet, la secrétaire générale de La Cimade Fanélie Carrey-Conte, le président de l’ESS France Benoît Hamon et le chercheur Baptiste Mylondo. Ils souhaitent se regrouper sur des thèmes variés, tels que les affaires, les ressources et la finance.
Célia Szymczak