Des « bandes hommage » arrivent dans la région

Des « bandes hommage » arrivent dans la région
Des « bandes hommage » arrivent dans la région

jeIls colonisent chaque année davantage la programmation : les groupes hommage se multiplient et, portés par le chaud souffle de la nostalgie, font du neuf avec du vieux. Substituts de Dire Straits ou de Pink Floyd, héritiers de JJ Goldman, faux Beatles en tout genre… Selon qu’ils tracent les originaux au papier carbone ou cuisinent les légendes à leur sauce, leur intérêt varie. Avant l’arrivée des hommages à Céline Dion, Supertramp, Amy Winehouse, Bob Marley et Whitney Houston, plusieurs spécimens arrivent ce mois-ci dans la région.

Anglais extravagant

One Night of Queen repose sur les épaules poilues d’un seul homme : le chanteur anglais Gary Mullen qui, depuis plus de vingt-cinq ans, s’est glissé dans la peau de Freddie Mercury (1946-1991). Gagnant d’un télécrochet dédié aux imitateurs (« Stars in Their Eyes »), ce « double vocal et physique » du leader de Queen tourne inlassablement avec le groupe The Works pour revisiter le répertoire royal. Avec un spectacle de lumière approprié pour une démonstration spectaculaire de virtuosité.


Gary Mullen, révélé il y a un quart de siècle lors d’une émission de télévision anglaise consacrée aux imitations.

Richard Walters Productions

Dans le même esprit, l’interprète anglais Jimmy Love incarne Elton John depuis 2017. Pour son spectacle « The Rocket Man », il enfile les costumes fous de son idole, mais joue surtout du piano et chante comme le créateur de « Goodbye Yellow ». Route de briques ». Déjà un million de spectateurs européens en ont été témoins.


Jimmy Love incarne Elton John dans « The Rocket Man ».

Richard Walters Productions

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Des foires aux Zéniths

Le cas du TNT est différent. Formé à Bayonne, ce groupe de musiciens basques a eu sa révélation lors d’un concert d’AC/DC au stade San Mamès de Bilbao, il y a une quinzaine d’années. « Depuis plusieurs années, le guitariste Didier Deboffe incarnait Angus Young sur scène chaque fois que l’occasion se présentait. Au sortir du concert d’AC/DC à Bilbao, nous avions envie d’aller plus loin, de vraiment y travailler en nous donnant les moyens », explique le bassiste Olivier Sentenac.

Tout y est : les canons, le mur d’amplis Marshall, les costumes… mais surtout la musique. Après avoir écumé les fêtes de village, la TNT fait sa première grande scène lors des fêtes de Dax en 2012. « Des vidéos de cette soirée ont circulé sur les réseaux sociaux, après quoi le Zénith de Pau nous a programmé ! Pensant que ce serait notre seule chance de jouer dans une salle aussi grande, nous avons réalisé un enregistrement vidéo de qualité. Puis ça a fait boule de neige. »

Depuis, la TNT a donné 70 dates dans les Zéniths et autres Palais des Sports, participé à la tournée « Legends of Rock », partagé la scène du RockFest de Barcelone avec Scorpions, Kiss et Megadeath… Son émission actuelle reprend le mythique « Live at the Donington » de 1991. « Le défi est de rendre hommage à nos héros sans les caricaturer. TNT a réussi à conserver sa propre personnalité : honorer la musique que nous aimons, tout en restant qui nous sommes. »

« Une Nuit de Reine », mardi 21 janvier à Angoulême (Espace Carat, 49 à 72 €).

« The Rocket Man », mercredi 22 janvier à Bordeaux (Théâtre Fémina, 24 à 75 €).

La TNT diffuse « AC/DC Live at Donington 91 », vendredi 31 janvier à Cenon (Rocher de Palmer, 31 €).

 
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