Dans son deuxième rapport sur la situation des urgences du Québec – le premier en 2025 portant sur le bilan du temps des Fêtes, Santé Québec précise que les urgences sont confrontées à un achalandage important « lié à des patients présentant des symptômes grippaux ».
Santé Québec précise dans un communiqué qu’entre 2023-2024 et 2024-2025, le taux d’occupation des civières est passé de 126 % à 121 %, pour la période du 31 décembre au 13 janvier. « La situation est donc considérée comme en légère baisse. », a-t-il été précisé.
Toujours selon Santé Québec, la durée moyenne de séjour est passée de 20,1 heures à 18,6 heures, soit une amélioration de 1,5 heure par patient, au cours de la même période.
« Depuis la même période l’année dernière, et même par rapport à il y a deux ans, nous constatons une amélioration de la durée moyenne de séjour d’environ une heure. Cette heure peut faire la différence pour les patients qui attendent d’être pris en charge et dont l’état nécessite une civière d’urgence », a expliqué Frédéric Abergel, vice-président exécutif opérations et transformation de Santé Québec.
« Chacun a un rôle à jouer »
M. Abergel a également souligné que nous approchons, au Québec, du cœur de la période hivernale alors que la fin janvier et le mois de février «sont des moments critiques» en ce qui concerne les symptômes grippaux. .
Entre le 31 décembre 2024 et le 13 janvier 2025, Santé Québec note 401 visites quotidiennes aux urgences au Québec pour des symptômes grippaux. En 2023-2024, ce nombre était de 403.
« Tout le monde doit travailler ensemble pour éviter cela. Nous avons tous un rôle à jouer pour réduire la pression sur les situations d’urgence, il existe d’autres solutions.
– Frédéric Abergel., Executive Vice-President Operations and Transformation of Santé Québec
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-Santé Québec sensibilise donc une fois de plus les Québécois aux autres services disponibles, en plus de l’urgence, lorsque votre état de santé ne nécessite pas d’intervention d’urgence : 811 Info-Santé, CLSC, médecins de famille ou encore pharmaciens.
«Les pharmaciens peuvent traiter plusieurs affections courantes comme la grippe, la COVID, les symptômes de la gastro-entérite et, sous certaines conditions, les infections urinaires chez la femme et le zona», a souligné Benoit Morin, président de l’Association québécoise des pharmaciens propriétaires.
Sachant que la pression est également forte sur les pharmacies, M. Morin demande à la population d’être patiente. « Planifiez ce qui est prévisible, comme le renouvellement des ordonnances, et prenez rendez-vous lorsque cela est possible », a-t-il ajouté.
Les urgences sous pression
Vendredi – 10 h 20 – le taux d’occupation des hôpitaux québécois était estimé à 125 % selon les données recueillies et publiées par Index Santé.
La durée moyenne de séjour des personnes en salle d’attente a été estimée à 4 heures et 35 minutes tandis que la durée moyenne de séjour des personnes attendant sur une civière a été estimée à 19 heures et 45 minutes.
Toujours selon les données d’Index Santé, le taux d’occupation des services d’urgence en province a varié de 116% à 131% au cours des 10 derniers jours.
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Les régions de Laval (161%), de Lanaudière (151%) et des Laurentides (151%) sont les trois régions où le taux d’occupation des urgences est le plus élevé en date de vendredi matin. Cinq autres régions ont un taux d’occupation des urgences supérieur à 100 %, soit la Montérégie (147 %), Montréal (146 %), l’Outaouais (141 %), Chaudière-Appalaches (117 %) et la Mauricie et Centre-du-Québec (109 % ).
