Kenny Damange condamné à 18 ans de réclusion criminelle

Kenny Damange condamné à 18 ans de réclusion criminelle
Kenny Damange condamné à 18 ans de réclusion criminelle

Par

Romaric Larue

Publié le

17 janvier 2025 à 17h30

Après trois jours de débats, la cour d’assises de l’Orne a condamné Kenny Damange à 18 ans de réclusion criminelle. Depuis le mercredi 15 janvier 2025, l’homme de 32 ans était jugé pour le meurtre de son grand-père, Gérard Damange, en avril 2021, à Alençon.

Le 22 avril 2021, vers 9h30, le septuagénaire est retrouvé mort dans son appartement, place du 103e régiment d’infanterie, au quartier Montsort. La victime présentait de nombreux coups de couteau – 31 plaies selon l’autopsie – dans l’abdomen et la gorge. “La mort a été rapide, de l’ordre d’une minute, en raison de l’ensemble des blessures importantes”, selon les médecins légistes.

Il a reconnu le meurtre avant de faire marche arrière

C’est son petit-fils qui est l’auteur de cet « acharnement », commis dans la nuit du 21 au 22 avril. Kenny Damange avait passé toute la journée à boire et se droguer avec son oncle et son grand-père. Une altercation a éclaté dans la soirée entre la victime et le meurtrier. L’oncle a tenté de protéger son père mais l’accusé l’a renversé avec une chaise. Il s’en est ensuite pris à son grand-père.

L’oncle et le petit-fils n’ont quitté l’appartement que le lendemain matin. Ils ont finalement été interpellés en fin de journée, dans un parc d’Alençon.

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Initialement, l’accusé avait a admis le meurtre. Juste après les faits, il avait également adressé des messages d’aveux à ses proches, donnant des détails précis sur le crime. Puis, au fur et à mesure que l’instruction avançait, il fit marche arrière, changé de discours plusieurs fois. Au point de clamer son innocence et d’accuser son oncle d’être l’auteur du crime.

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Éléments de culpabilité « techniques » et « environnementaux »

Malgré les « zones d’ombre », les « absences de mémoire » et les « versions évolutives » entourant le dossier, l’avocate générale Laëtitia Mirande avait relevé des éléments. « techniques » et “environnemental” ce qui démontrait la culpabilité de Kenny Damange. Le magistrat avait requis 25 ans de réclusion criminelle.

Outre la peine ferme, le tribunal a ordonné la mise en place, dès sa libération, d’un suivi socio-judiciaire 10 ans. Il lui sera interdit de posséder ou de porter une arme pendant 10 ans.

L’accusé dispose d’un délai de dix jours déposer appel.

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