Le ciblage d’un avion de patrouille maritime français par un radar de l’armée russe alors qu’il survolait la mer Baltique constitue une mesure « d’intimidation » qui n’est « pas acceptable », a déclaré vendredi le ministre. Armée française, Sébastien Lecornu.
L’Atlantic-2 de la Marine nationale française, qui effectuait un vol de surveillance dans le cadre de l’opération Baltic Sentry de l’Otan en réponse à des dégradations de câbles sous-marins dont la Russie est soupçonnée, a été victime d’une « tentative de brouillage » ainsi que d’une « désignation par un radar de conduite de tir», selon une communication de l’armée française.
Il était « la cible des mesures d’intimidation russes », a indiqué le ministre sur X. « Il patrouillait dans l’espace aérien international au-dessus de la mer Baltique (…), et était éclairé par le radar de conduite de tir d’un système de défense sol-air S400. »
-« Cette action agressive de la Russie n’est pas acceptable », a-t-il déclaré. “Nos armées continueront d’agir pour défendre la liberté de navigation dans les espaces aériens et maritimes internationaux”, ajoute-t-il.
Ce type d’incident, “assez grave”, est “assez répandu” et “bien au-delà des frontières de l’Europe”, a estimé le général américain Christopher Cavoli, commandant des forces de l’Otan en Europe, lors d’un point presse jeudi à Bruxelles.
suisse