« J’ai essayé de relativiser : en soi, j’ai encore tout le temps pour atteindre un jour les JO et j’ai encore beaucoup de choses à vivre. Mais c’est quand même une épreuve dont je rêve depuis toute petite je me suis dit que faire mes premiers JO en 2024 à 20 ans était un bon âge. Et en plus, en tant que fan du PSG, Paris est une ville que j’apprécie et c’est quelque chose que j’aime. J’avais depuis longtemps en tête de m’entraîner toute la saison avec cet objectif mais je l’ai raté et je n’ai même pas pu me consoler avec les Championnats d’Europe à Rome ou le Mémorial Van Damme. C’est sûr. Cela m’a frustré ! Mais cette déception m’a servi car elle me pousse à me donner deux fois plus aujourd’hui.
Qu’attendez-vous de cette saison 2025 ?
« Cette année, j’aurai l’Euro U20 qui a lieu à Bergen, en Norvège, du 17 au 20 juillet. Après il y aura, je l’espère, les championnats du monde à Tokyo pour lesquels j’essaierai de me qualifier en réussissant 48,50. (NDLR : son record est de 49,81).»
Et les compétitions en salle ?
« Cette année, on en a parlé avec mon coach André Michel, j’aimerais faire plus de 400 m plat car c’est un de mes axes de progression et donc, on a commencé cet hiver pour voir ce que ça donne. JI a signé 48.39 lors de mon retour mais ce n’est qu’un début. Si je me qualifie pour un gros événement, tant mieux mais ce n’est pas forcément un objectif. C’est le plein air qui est important. . En extérieur, mon temps de 48,34 sur 400 m ne me convient pas non plus (sourire).”
Rejoindre les Tornades Belges ? Si ce n’est pas cette année, ce sera l’année prochaine.
Est-ce aussi dans l’optique d’intégrer à terme les Belgian Tornados ?
« Ah oui, c’est sûr. Si je peux y avoir ma place… C’est une porte d’entrée vers tous les championnats internationaux. Je sais que pour rejoindre l’équipe, il faut courir vite mais je ne m’en fais pas. Si ce n’est pas cette année, ce sera l’année prochaine.
Comment parvenez-vous à concilier sport et études ?
-« J’ai choisi de ne pas l’étaler. Ici, je suis en troisième année, c’est ma dernière année de baccalauréat. J’ai pris mes dispositions avec l’école, qui est consciente de mon statut d’espoir international. Ainsi, lorsque je dois quitter un cours plus tôt, ou ne pas assister à certains cours, voire manquer deux semaines parce que je pars en stage, il n’y a pas de problème. En septembre, normalement j’aurai mon diplôme et pour. Après, j’y réfléchis.
Vous faites également partie du projet BeGold.
« Oui, c’est un grand avantage, car il y a beaucoup d’athlètes qui ont réussi grâce à cela et grâce aux différents soutiens qu’ils ont reçus dans ce contexte. C’est très important.
Vous avez rejoint la Team Belgique lors du cours en novembre dernier à Belek. Qu’en avez-vous retenu ?
« J’avais hâte de découvrir ce que c’était, de sentir que je faisais désormais partie de l’équipe olympique pour les prochains Jeux olympiques. C’était super ! J’en ai connu certains en athlétisme, comme Nemo (Raser) qui est une de mes meilleures amies ou Merel (Maes)mais c’était cool de découvrir d’autres athlètes, d’autres disciplines. Lors d’un stage, nous sommes, entre guillemets, obligés de faire connaissance car nous sommes tout le temps ensemble. Cela crée du lien entre tout le monde et je suis heureux d’avoir noué de nouvelles connexions.
A cette occasion, nous vous avons également fait une petite présentation des Jeux de Los Angeles. Planifiez-vous déjà vers 2028 ?
‘Oh oui! Paris ne m’a pas manqué, je cite, pas grand-chose, donc Los Angeles, la question n’est même pas : est-ce que je pense que j’y serai ? C’est juste que je serai là, vous pouvez en être sûr. C’est aussi une destination qui me fait rêver et je pense qu’on peut compter sur les Américains pour faire quelque chose d’extraordinaire à leur tour. “