l’essentiel
Le natif de Lourdes retrouve son terrain d’entraînement. Sam Sanna (25 ans) profite désormais des beaux jours de Laval (Ligue 2) après s’être entraîné et découvert le haut niveau avec le TFC (entre 2012 et 2022). Mercredi 15 janvier, il foulera de nouveau la pelouse du Stadium, deux ans et demi après avoir quitté le club de son enfance.
Quelle a été votre première réaction au moment du tirage au sort ?
Honnêtement, j’étais très heureux. J’attendais ça à chaque fois, même l’année dernière où on avait pu gagner une Ligue 1. C’est vrai que j’avais hâte de pouvoir revenir un jour au Stadium car il faut encore un peu de chance en Coupe. Cette fois c’est fait donc je suis très content.
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Que signifie pour vous de repousser l’herbe de vos débuts ?
(Il réfléchit) Je ne sais pas… Je suis surtout content de revenir jouer devant la famille etc. J’ai eu la chance de connaître le Stade et ça fait du bien de revenir. Aujourd’hui, le TFC a pris une autre dimension, les supporters aussi… Je suis vraiment content de voir comme ça a évolué. Revenir et ressentir un peu tout ça, c’est cool.
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Comment s’est passé votre départ du TFC ?
L’année où on est monté en L1, je n’ai pas beaucoup joué. J’étais un peu doublure du côté droit de Mikkel Desler. J’avais demandé une ou deux fois d’être prêté parce que je n’étais pas vraiment à mon meilleur à ce poste et je savais que je n’aurais pas beaucoup de temps de jeu. Mais cela n’a pas été possible car le club comptait sur moi comme doublure. Lorsque nous avons créé le club, nous sommes inévitablement entrés dans une autre dimension. Je savais que je n’allais pas jouer, le coach était toujours Philippe Montanier. Un très bon entraîneur mais j’étais utilisé dans un poste qui n’était pas le mien donc le club et moi avons décidé de partir en prêt. Cela s’est produit avec Laval où j’ai eu l’occasion de jouer au milieu. A cette époque (en 2022) la saison se déroulait plutôt bien sauf que j’ai eu une blessure en début de saison, une blessure au genou qui m’a un peu ralenti mais je suis bien revenu. En fin de saison, j’ai ensuite dû me faire opérer d’une pubalgie, ce qui a fait que cette année le prêt a été mitigé. Quand je jouais, ça se passait bien mais ces deux blessures m’ont ralenti. Dans le même temps, le Tef a remporté la Coupe de France et fait une très bonne saison en Ligue 1. Ils sont passés en Coupe d’Europe et je ne faisais plus partie des projets. J’ai donc décidé de partir définitivement.
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Regrettez-vous de ne pas avoir eu votre chance en L1 alors qu’elle se présentait ou pas du tout ?
Non, je suis très heureux d’avoir pu rejoindre Laval. C’est un club où je m’épanouis. Bien sûr c’est en Ligue 2 mais même la montée en L1 avec le TFC, j’ai eu un sentiment étrange parce que j’étais très content que le club ait pu gagner mais quand on ne participe pas pleinement en jouant et tout ça, c’est ce n’est pas pareil. Revenir en Ligue 2 en sachant qu’en Ligue 1 je n’allais pas jouer, ça ne m’a pas du tout énervé ni rien.
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Aujourd’hui, êtes-vous pleinement épanoui chez Tangos ?
Je peux m’exprimer pleinement avec mes qualités, je trouve le poste dans lequel je suis vraiment à l’aise et heureux de jouer. Nous avons un super groupe, un super club donc je suis vraiment content.
Comment expliquez-vous que lors de votre passage en pro au TFC vous ayez été repositionné en tant que latéral droit ?
Je pense que c’est un concours de circonstances. Il y avait déjà une pénurie d’arrières latéraux l’année précédente dans la réserve où j’avais joué comme piston. Et Garande me raconte quand on jouait à cinq derrière car il me semble que Steven Moreira avait le Covid en début de saison. J’ai fait un bon match à Grenoble je me souviens et j’ai fait des choses assez cohérentes pour être doublure. C’est arrivé comme ça et pour le club, c’était plus facile de me laisser là que d’aller chercher quelqu’un d’autre.
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Aujourd’hui, l’effectif a énormément changé par rapport au TFC que vous avez connu jusqu’en 2022… Connaissez-vous encore quelqu’un au sein du club ?
Je ne connais que trois gars. Guillaume Restes, Denis Genreau et Rasmus Nicolaisen. Mais je n’ai pas plus de contacts que ça. Je suis allé voir la finale de la Coupe de France en 2023 mais plus depuis. Au sein du staff, je connais cependant encore quelques personnes. Il y a notamment Guillaume Ravé, le préparateur physique. D’ailleurs, c’est un gars de Laval. Quand j’ai signé, on s’est appelé, je pense qu’il est content d’être de retour à Laval aussi. Ensuite il y a aussi le kiné, le nutritionniste, Aurélien l’analyste vidéo…. Il en reste encore un peu.