Par @JB
Publié
14 janvier à 13h22,
mis à jour 14 janvier à 16h09
»
data-script=”https://static.lefigaro.fr/widget-video/short-ttl/video/index.js”
>
Diffusé ce dimanche 12 janvier 2025, le sujet dans lequel Anne racontait avoir été soutirée de 800 000 euros par un escroc se faisant passer pour l’acteur n’est plus disponible. En cause, le cyberharcèlement que son témoignage a déclenché.
Les cybercriminels prolifèrent et avec eux, le nombre d’arnaques est toujours plus spectaculaire. Ainsi celui dont Anne a été victime, objet d’un reportage diffusé dimanche dernier dans “Sept à quatre”, devenu viral en quelques heures, mais que TF1 vient de retirer de son offre de replay. Pendant 22 minutes, devant la caméra, la victime a raconté comment elle s’était fait voler 830 000 euros en quelques mois par un inconnu se faisant passer pour Brad Pitt.
L’histoire est argumentée, accompagnée de montages et de vidéos que le criminel lui avait envoyés, ainsi que de nombreuses captures d’écran d’e-mails et de SMS. Difficile à croire pour certains. Difficile de ne pas être convaincu pour les autres. Y compris Anne, qui s’est laissée tromper, séduire et manipuler. Pourquoi la Une a-t-elle pris la décision d’extraire le sujet de l’émission ?
-Lire aussi
Quand la cyberintimidation mène aux drames
La décision a été prise d’un commun accord entre la chaîne et la société de production. Cela vient de l’avalanche de réactions moqueuses générées à l’égard de la victime. À nos collègues de parisienla société Elephant a expliqué : “Anne a fait l’objet de dénigrement sur les réseaux sociaux et nous avons donc décidé qu’il valait mieux supprimer le replay”.
La chaîne est allée plus loin « un programme d’information qui traite de manière neutre des problèmes sociaux. Le reportage diffusé ce dimanche a déclenché une vague de harcèlement contre un témoin. Pour la protection des victimes, nous avons décidé de le supprimer de nos plateformes”. Pour la victime, c’est ce qu’on appelle une double peine.
Même la gendarmerie de Charente-Maritime a cru bon de profiter de cette sordide histoire pour rappeler l’importance de sa campagne de sensibilisation contre la cybercriminalité. « Cette femme tombée amoureuse d’un faux Brad Pitt ne se serait certainement pas laissée avoir si elle était abonnée à notre compte… Grâce à nos conseils, vous êtes hors de danger ! N’est-ce pas ? » peut-on lire sur le réseau social de l’institution.
