Le 12 janvier, « Sept à quatre » proposait un reportage sur TF1 décryptant une arnaque amoureuse dont une femme a été victime sur internet.
Anne a expliqué comment elle a été piégée et escroquée pendant un an et demi par un faux Brad Pitt.
En raison d’une vague sans précédent de cyberharcèlement, moqueur et dégradant, dont elle est victime depuis la diffusion, la chaîne a décidé de retirer ce reportage de toutes ses plateformes.
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Sept à huit
-Dans « Sept à Huit » le 12 janvier sur TF1, Anne, décoratrice d’intérieur de 53 ans, racontait avoir versé 830 000 euros à des escrocs se faisant passer pour Brad Pitt en lui envoyant de faux selfies et pièces d’identité. falsifiées et vidéos utilisant l’intelligence artificielle. Comme l’explique l’émission dans son reportage, la victime a porté plainte contre ces cyber-escrocs et est actuellement hospitalisée dans un établissement spécialisé dans les dépressions graves.
« Ce sujet met en lumière l’extrême danger que représentent aujourd’hui ceux que l’on appelle les brouteurs. Un fléau grandissant : plus de 1 200 personnes en ont été victimes en France l’an dernier, dont 80 % de femmes. La terrible histoire de cette femme a pour but d’éveiller la prudence et de sensibiliser l’opinion publique à ce danger de l’époque, aggravé par l’arrivée d’AI. Anne, la victime, a voulu témoigner de ce phénomène qui ruine des vies. J’ai déjà eu un cas similaire avec un faux Brad Pitt en Espagne l’année dernière”explains Philippe Pécoul, producer and editorial director of Éléphant, to TF1info.
Depuis la diffusion du reportage, cette femme fait l’objet de moqueries de la part des internautes, se moquant de sa supposée crédulité, un jugement un peu rapide et facile tant ces histoires sont nombreuses et ces arnaques de plus en plus sophistiquées, destinées aux personnes vulnérables. « Suite à la diffusion, et devant l’ampleur de la campagne de moqueries et de dénigrement dont elle est la cible sur les réseaux sociaux, nous avons envisagé, en responsabilité et d’un commun accord avec la victime, de stopper le phénomène et de supprimer la rediffusion de l’émission. montrer”, complète Grégoire Marçais, directeur adjoint de la société de production.