La municipalité a pris un arrêté en ce sens, pour tenter d’endiguer le phénomène inquiétant du gaz hilarant.
On ne rigole plus ! Par le biais d’un arrêté municipal transmis à la Préfecture en date du 9 janvier, la ville d’Agde a pris la décision d’interdire la vente (ou le don) aux mineurs de bidons de protoxyde d’azote, ce fameux gaz hilarant particulièrement apprécié des jeunes, des personnes sédentaires ou non. entreprises non sédentaires de la commune.
Une décision qui était dans les tuyaux depuis quelques temps déjà et qui est donc effective en ce début d’année, sachant que les adultes sont également concernés par cette interdiction, dans le cadre de la vente de protoxyde d’azote. « dont le poids individuel est égal ou supérieur à 8,6 g, dans un emballage (boîte) n’excédant pas un total de dix cartouches. » Précis, donc.
Mauvaise utilisation, risques pour la santé
La décision de cette interdiction est la conséquence de plusieurs facteurs. Sanitaire avant tout. Ce gaz stocké dans des cartouches normalement utilisées pour les siphons à crème fouettée, lorsqu’il est détourné à des fins récréatives, peut provoquer « des brûlures aux lèvres ou à la gorge par le froid, ainsi qu’un risque de perte de conscience, voire la mort par manque d’oxygène lorsque les cartouches sont très concentrées »il est rappelé dans le décret. Des effets secondaires tels que de la confusion, des difficultés à coordonner les mouvements, des troubles de la mémoire ou encore des problèmes cardiaques ont déjà été constatés.
Trop souvent, on inspire en conduisant !
Régulièrement, dans les parcs et espaces verts, les agents de la ville récupèrent des dizaines de cartouches vides, signe que la consommation ne cesse d’augmenter. Un problème pour la propreté d’Agde bien sûr, mais aussi un risque pour la sécurité publique, sachant que ces comportements sont « régulièrement associé à la conduite de véhicules »constate-t-on à la mairie. Et si le mal est profond, les policiers nationaux et municipaux disposent d’au moins un levier supplémentaire dans l’arsenal juridique leur permettant de lutter contre ce fléau.
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