Trois heures d’interview, une annonce principale – l’abandon des programmes « diversité et inclusion » de Meta –, et de multiples clins d’œil aux conservateurs américains : Mark Zuckerberg était, vendredi 10 janvier, l’invité du célèbre podcasteur et ancienne star américaine du MMA Joe. Rogan. Entre de longs développements sur la pratique des sports de combat, du tir à l’arc et de la chasse, le fondateur de Facebook a multiplié les petits arrangements avec l’histoire de son entreprise et la vérité.
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Pour cela, il a été poussé par un Joe Rogan qui était parfois ouvertement conspirateur. Lors de leurs échanges, l’animateur a notamment expliqué qu’il y avait, selon lui, « Des agents de la CIA toujours présents dans les grands journaux »ou qu’il y avait un complot « pro-vaccination » réalisées pour des raisons commerciales pendant la pandémie de Covid-19.
Des accusations discutables de « censure »
Le patron de Meta a abordé à deux reprises le sujet de « pressions » que l’administration Biden aurait exercé sur les choix de modération de son groupe, notamment lors de la pandémie de Covid-19. « Je suis plutôt pro-vaccination, mais [l’administration Biden] essayé de censurer tous ceux qui s’y opposaient, dit-il au micro. Et ils nous ont exhorté très fortement à supprimer les choses qui étaient vraies. (…)tout ce qui disait que les vaccins pouvaient avoir des effets secondaires, par exemple. » Et d’ajouter : « Ces membres de l’administration Biden appelaient nos équipes, leur criaient dessus et juraient. (…). C’est dans les documents que nous avons fournis à la commission d’enquête parlementaire de [député républicain] Jim Jordan. »
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