« Même si je suis extrêmement reconnaissant des encouragements et du soutien que j’ai reçus de la part de mes collègues du caucus et des militants libéraux de tout le pays, j’ai décidé de ne pas me présenter aux prochaines élections. course à la direction du PLC», a-t-il écrit dans un communiqué publié sur ses réseaux sociaux.
Le ministre fédéral des Finances et des Affaires intergouvernementales souhaite plutôt se concentrer sur son mandat actuel, notamment en raison de l’arrivée de Donald Trump au pouvoir et de sa menace tarifaire qui pourrait affecter l’économie canadienne.
« Servir les Canadiens est un immense privilège […] Le Canada se trouve à un tournant crucial dans sa relation avec son plus important allié et partenaire commercial, les États-Unis », a-t-il poursuivi dans sa déclaration. « La menace que ces tarifs représentent pour le bien-être économique de notre pays et pour les moyens de subsistance d’innombrables familles canadiennes ne peut être sous-estimée. […] cela ne nécessite rien de moins que toute mon attention.
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M. LeBlanc prévoit également se présenter aux prochaines élections fédérales dans la circonscription de Beauséjour, au Nouveau-Brunswick.
C’est une déception pour les députés libéraux Judy Sgro et Ken McDonald, qui ont été parmi les premiers à réclamer la démission de Justin Trudeau. M. McDonald a déclaré, avant le début d’une réunion du caucus national, qu’il aimerait qu’un « chef intérimaire » soit choisi par le cabinet en attendant un vote de tous les membres du PLC.
Rappelons que, pour le moment, le ministre fédéral de l’Innovation, des Sciences et de l’Industrie, François-Philippe Champagne, a officiellement fait part de son intérêt à se lancer dans la course à la direction du PLC afin de succéder à Justin Trudeau. “Le ministre étudie encore toutes ses options et tout est encore sur la table, mais il est bel et bien intéressé par la course”, a indiqué mardi le cabinet de M. Champagne à Noovo Info.
L’ancien gouverneur de la Banque du Canada, Mark Carney, envisage sérieusement de s’y présenter également.
De son côté, la ministre des Affaires étrangères, Mélanie Joly, a fait preuve de prudence. Elle attend de voir quelles règles seront établies par le parti pour la succession de Trudeau, a-t-elle déclaré mercredi devant le caucus.
Certains membres du caucus, dont les ministres Jonathan Wilkinson, Steven MacKinnon et Karina Gould, répondent aux appels de la base du parti et envisagent sérieusement de se présenter à la direction du parti.
D’autres, dont Chrystia Freeland, Anita Anand et François-Philippe Champagne, mènent leurs propres démarches auprès d’autres députés et membres du parti pour évaluer le soutien à leur éventuelle candidature.
Les députés libéraux se réunissent mercredi à Ottawa pour la première fois depuis que le premier ministre Justin Trudeau a annoncé sa démission. La réunion du caucus national, qui doit avoir lieu en personne et en ligne, devait initialement durer six heures pour discuter des règles de la course à la direction, du calendrier à venir et des dépenses prévues. L’élaboration de ces règles pourrait prendre plusieurs jours une fois le comité formé.
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Avec les informations de La Presse Canadienne
