“Cécilia Sala rentre chez elle”, s’est réjoui le quotidien qui l’emploie, La Feuille, en fin de matinée, mercredi 8 janvier. Quelques heures plus tôt, le journaliste de 29 ans avait été libéré de la prison iranienne d’Evin, à Téhéran, et était monté à bord d’un avion à destination de Rome. Cecilia Sala y était détenue depuis son arrestation le 19 décembre, officiellement pour violation des lois de la République islamique.
Officieusement, tout portait à croire qu’elle avait été arrêtée pour servir de monnaie d’échange pour obtenir la libération d’un ressortissant iranien détenu en Italie.
« Début janvier, le régime iranien [avait] a expliqué que la situation de Sala était liée à celle de Mohammed Abedini Najafabadi, arrêté le 16 décembre à l’aéroport de Malpensa, en Italie, à la demande des États-Unis, pour trafic de technologies de guerre. rappelle Il poste. Les autorités américaines ont également demandé l’extradition vers les Etats-Unis de cet ingénieur drone de 38 ans.
Voyage à Mar-a-Lago
C’est dans ce contexte que la Première ministre italienne s’est rendue aux États-Unis, samedi 4 janvier. Une visite de quelques heures seulement, au cours de laquelle elle a pu s’entretenir avec le président