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– Krach boursier, chute des cours boursiers
Nasdaq, Dow Jones, S&P 500… Pour une fois, Wall Street n’a vraiment pas fait d’étincelles fin 2024. Le Nasdaq 100, indice boursier américain riche en valeurs technologiques, était quasi stable (+0,39%) en décembre. Le Dow Jones a plongé de 5,27% et le S&P 500 (indice boursier de référence, le plus suivi par la communauté financière) a trébuché de 2,5%. Par ailleurs, si l’on observe la variation de ces trois indices boursiers de manière cumulée sur les cinq derniers jours de l’année et les deux premiers jours de janvier (ce qui correspond à peu près à la période des fêtes de fin d’année), on observe une baisse des cours boursiers. .
Cette dernière évolution est cependant inhabituelle puisque sur cette période de sept jours analysée sur 21 ans (au cours des années 1950 et 1960) en 1972 par Yale Hirsh dans le Almanach du négociant en actionsla bourse américaine (mesurée avec l’indice S&P 500) a gagné en moyenne 1,5%. Un phénomène alors surnommé le rallye du Père Noël, qui persiste, depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, le gain moyen du S&P 500 enregistré durant cette période de sept jours s’élève à près de 1,5%, pour un marché actions en hausse de plus de 75%. % du temps.
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Comment expliquer le phénomène du rassemblement du Père Noël en Bourse ?
Plusieurs raisons sont généralement avancées pour expliquer ce phénomène de rallye du Père Noël en Bourse, comme l’état d’esprit positif suscité par les festivités, les vacances des investisseurs institutionnels (qui renforcent le poids relatif des investisseurs individuels, traditionnellement plus optimistes que les professionnels du marché sur les perspectives des actions) ou encore l’octroi de primes de fin d’année aux salariés (ou autres avantages), qui sont autant de munitions pour acheter des actions américaines et donc pousser les cours à la hausse…
Lorsqu’il n’y a pas de rallye du Père Noël en Bourse, les performances de l’année suivante sont en moyenne plus négatives
Mais soyez prudent. Selon Yale Hirsh, le phénomène du rassemblement du Père Noël est un bon indicateur de la trajectoire de la bourse au cours de l’année suivante. En effet, si le Père Noël ne vient pas (si la bourse ne monte pas durant les sept jours de bourse en question), cela augmente la probabilité que la trajectoire de la bourse soit neutre ou négative au cours de l’année suivante. À cet égard, Bank of America (masculin financier américain) a récemment exprimé son inquiétude, notant que statistiquement, en l’absence de rallye du Père Noël, le mois boursier de janvier a plus de chance d’être négatif (avec une probabilité moyenne de 52 %) que positif. Et ce malgré le fait que la probabilité d’une hausse du S&P 500 en janvier est la plupart du temps bien plus élevée. Cependant, selon un dicton bien connu dans le milieu financier, « comme le mois de janvier va, le reste de l’année aussi », ce qui signifie qu’en cas de baisse de la bourse en janvier, l’année boursière en tant que telle l’ensemble a plus de chances d’être chahuté…
Bourse : les points à surveiller avant d’investir en actions
Nasdaq, Dow Jones, S&P 500… Les actions américaines pourraient faire moins bien que les autres bourses mondiales cette année
Alors que les actions américaines se sont envolées de près de moitié en l’espace de seulement deux ans, le millésime 2025 pourrait a priori être moins favorable à la Bourse, juge Rockefeller International, pour qui Wall Street risque de sous-performer les autres majors. indices boursiers mondiaux cette année. Il faut dire que les actions américaines sont devenues historiquement chères tant en termes absolus qu’en termes relatifs (c’est-à-dire par rapport aux autres bourses mondiales).
Et la conviction des investisseurs quant à la poursuite de la trajectoire haussière du marché boursier américain (et de sa surperformance) apparaît trop forte, ce qui pourrait réserver de mauvaises surprises. Selon Rockefeller International, il faut se méfier de la hausse du déficit public américain et de la perspective d’un afflux d’obligations d’État sur les marchés, qui pourrait favoriser une nouvelle hausse des taux longs, avec pour conséquence des clearings sur les obligations. Actions américaines.
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