Cécilia Sala.Image : www.imago-images.de
La journaliste italienne Cecilia Sala, arrêtée en Iran dans le cadre d’une sombre histoire impliquant un chercheur de l’EPFL, a été libérée.
08.01.2025, 12:1408.01.2025, 12:20
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La journaliste italienne Cecilia Sala, arrêtée le 19 décembre en Iran pour avoir « violé les lois » de la République islamique, a été libérée et est en cours de rapatriement, a annoncé mercredi le gouvernement italien.
“Notre compatriote a été libéré par les autorités iraniennes et rentre en Italie”, ont indiqué les services gouvernementaux dans un communiqué publié en fin de matinée. “L’avion rapatriant la journaliste Cecilia Sala a décollé il y a quelques minutes.”
Cette libération est le résultat d’un « travail intense par les voies diplomatiques et de renseignement », souligne le communiqué. Le chef du gouvernement italien « Giorgia Meloni exprime sa gratitude à tous ceux qui ont contribué à rendre possible le retour de Cecilia, lui permettant de retrouver sa famille et ses collègues ».
Une affaire de drones tueurs
Le journaliste a été arrêté à Téhéran lors d’un séjour professionnel avec un visa journalistique, mais les autorités iraniennes n’ont jamais communiqué les raisons précises de cette arrestation.
Cependant, des pistes mènent à une affaire de drones tueurs iraniens. La jeune femme, qui devait en effet initialement rentrer en Italie le 20 décembre, a été arrêtée quelques jours après les arrestations aux États-Unis et en Italie de deux Iraniens soupçonnés par la justice américaine de transfert de technologies sensibles liées au EPFL.
Mohammed Abedini Najafabadi, ancien chercheur postdoctoral à l’EPFL, aurait fourni des composants d’armes à l’Iran, avec la possible complicité d’autres personnes à Lausanne, selon des documents américains.
Cecilia Sala, 29 ans, est depuis dans une cellule de la prison d’Evin à Téhéran. Le journaliste travaille pour Chora Media, un site publiant des podcasts, ainsi que pour le quotidien Il Foglio. (jah avec ats)
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