Vice-président du RN, Louis Aliot vante la capacité de Jean-Marie Le Pen à imposer les thèmes de son parti d’extrême droite dans le débat public. “Je pense que sans lui, la politique française d’aujourd’hui serait totalement aveugle, sourde”, a-t-il déclaré sur TF1.
Aujourd’hui décédé, Jean-Marie Le Pen devient-il moins gênant pour le Rassemblement national ? Vice-président du parti d’extrême droite, Louis Aliot se dit favorable à un “hommage” ce mercredi 8 janvier sur TF1, au lendemain du décès du cofondateur du Front national, devenu RN en 2018. .
Cette position s’inscrit dans le respect unanime des lépénistes depuis la mort de « Mehnir », ce qui contraste avec leur attitude et leurs déclarations de ces dernières années. Par exemple, le quintuple candidat à la présidentielle n’a pas été invité au cinquantième anniversaire du parti en 2022.
« Parts de lumière » et « ombre »
“Nous lui devons encore (cet hommage), en tout cas c’est mon avis”, juge Louis Aliot, soulignant le rôle de ce dernier dans l’imposition des thèmes de la formation d’extrême droite : “Je pense que sans lui la politique française serait aujourd’hui être totalement aveugle et sourd, ce qui a été le cas pendant longtemps.
Face au parcours du patriarche, marqué par de multiples condamnations et débordements racistes, le maire de Perpignan minimise : « chez les politiques, il y a des parts de lumière, des parts de critique, d’ombre ».
L’ex-compagne de Marine Le Pen, entrée au FN en 1990, préfère présenter le père comme “un grand patriote, pupille de la nation, volontaire en Indochine (…) qui a démissionné de son poste de député pour aller combattre en Algérie”. .»
Comme elle, il a appris ce décès par des journalistes lors d’une escale lors du trajet pour les ramener en métropole après un déplacement à Mayotte.
Marine Le Pen, dont les relations avec son père s’étaient réchauffées, après des années de tensions marquées par l’exclusion de ce dernier du FN en 2015, lui a rendu hommage en disant que ses amours l’attendent là-haut. Beaucoup de gens qui l’aiment le pleurent ici-bas.