Ces commentaires ne sont pas nouveaux. Mais à mesure que la date approche, ils prennent une signification différente. Mardi, lors d’une conférence de presse organisée au lendemain de la certification de sa victoire présidentielle par le Congrès, Donald Trump a assuré que “l’enfer se déchaînera au Moyen-Orient” si les otages enlevés en Israël le 7 octobre 2023 ne sont pas libérés d’ici son investiture. le 20 janvier.
« Ce ne sera pas bon pour le Hamas ni, franchement, pour qui que ce soit. L’enfer va se déchaîner. Je n’ai pas besoin d’en dire plus, mais c’est comme ça», a prévenu le président élu américain. “Nous voulons ramener ses otages, pour Israël et pour nous”, a insisté le milliardaire républicain, qui s’exprimait depuis sa résidence de Mar-a-Lago en Floride.
Outre ces menaces virulentes, Donald Trump n’a pas précisé ce qu’il comptait faire exactement. Il avait déjà tenu des propos similaires début décembre. Les responsables de l’attaque du 7 octobre « seront frappés plus durement que quiconque dans la longue histoire des États-Unis », a-t-il promis, sans citer directement le Hamas, mais évoquant déjà « l’enfer comme punition ».
Lundi, le Hamas a révélé une liste de 34 otages qu’il était prêt à libérer lors de la première phase de la trêve. Selon le Qatar, qui joue le rôle de médiateur entre Israël et le mouvement islamiste palestinien, les discussions se poursuivent au niveau « technique ».
Les négociations indirectes ont repris ce week-end à Doha, la capitale qatarie. Le dernier cycle de négociations s’est terminé le mois dernier sans succès, les deux parties s’accusant mutuellement de les bloquer. Après avoir suspendu sa médiation en novembre, le riche émirat gazier a déclaré début décembre avoir constaté un « nouvel élan » pour les négociations après l’élection du président Donald Trump aux Etats-Unis.