Mardi 7 janvier, Jean-Marie Le Pen est décédé à l’âge de 96 ans à Garches (Hauts-de-Seine). La disparition de la figure d’extrême droite et fondateur du Front national (FN) a suscité de vives réactions de la part de la classe politique, dont la chef de file des députés insoumis (LFI) Mathilde Panot, invitée de RTL mercredi 8 janvier.Jean-Marie Le Pen n’est pas un adversaire politique, il est un ennemi de la République“, a-t-elle déclaré, soulignant qu’elle ne souhaitait pas lui rendre hommage. Avant d’ajouter : “Le combat contre l’homme est terminé mais le combat contre ses idées continue plus que jamais.”
Concernant les nombreux rassemblements et scènes de liesse d’opposants qui ont eu lieu dans plusieurs villes de France après la mort de Jean-Marie Le Pen, Mathilde Panot se dit “pas choquée”. « Je trouve que ceux qui sont choqués par ce qui s’est passé hier (mardi soir),une jeunesse qui continue d’agacer le Front nationalsont dans un esprit Charlie le matin et le soir sont choqués que les gens puissent faire une blague ou organiser des rassemblements symboliques sur la mort d’un leader d’extrême droite”, a souligné l’élu LFI, qui juge que “personne ne danse sur un cadavre« .
“Tu as un homme qui a été condamné plus de trente foisnotamment pour la négation des crimes contre l’humanité. Il est l’homme des « détails de l’Histoire » lorsqu’il parle des chambres à gaz. On ne peut pas avoir des indignations à géométrie variable», a poursuivi Mathilde Panot.
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