La NASA envisage deux options

La NASA envisage deux options
La NASA envisage deux options

Sur la planète Mars, le rover Persévérance de la NASA collectés échantillons de roches et de sédiments. Enfermées dans des tubes, les carottes de sol martien doivent être analysées sur Terre avec des outils de pointe trop complexes pour les voyages spatiaux.

Dans les laboratoires terrestres, l’objectif sera de permettre aux scientifiques de comprendre l’histoire géologique de la planète rouge et l’évolution de son climat, alors que la vie aurait pu y exister pour les micro-organismes. L’habitabilité potentielle de Mars remonte à plus de 3,7 milliards d’années.

Avec la mission Retour d’échantillon sur Marsil s’agira aussi de faire la lumière sur le système primitif avant l’apparition de la vie sur Terre. A la tête de la direction chargée des missions scientifiques de l’Agence spatiale américaine, Nicky Fox ajoute que « cela nous préparera également à envoyer en toute sécurité les premiers explorateurs humains sur Mars ».

Deux options sur la table pour l’atterrisseur

La NASA veut aller au plus vite étudier des échantillons martiens sur Terre… d’autant que la Chine a affiché ses grandes ambitions dans ce domaine. Confrontée à des délais et à des coûts croissants, elle a réévalué sa stratégie initiale et se tourne désormais vers deux options qui diffèrent par la manière de placer les équipements sur Mars.

Une première option est l’utilisation d’une solution telle que Grue céleste qui a été testé lors de l’arrivée sur Mars du rover Perseverance et avant lui du rover Curiosity. Une deuxième option est un atterrisseur commercial pour livrer la charge utile à la surface de Mars. Faire appel à un acteur privé ouvre des perspectives de réduction des coûts.

La grue céleste avec persévérance

Une fois les échantillons collectés sur Mars par l’atterrisseur et à l’aide d’un bras robotique, ils seront lancés sur l’orbite martienne par une petite fusée MAV (Mars Ascent Vehicle). Il appartiendra ensuite à un vaisseau spatial de l’Agence spatiale européenne (ESA) de les ramener sur Terre.

Retour des échantillons entre 2035 et 2039

La NASA fera son choix dans le au cours du second semestre 2026. Les deux options permettent de tabler sur un retour d’une trentaine d’échantillons de la planète rouge au plus tôt en 2035 et au plus tard en 2039. L’orbiteur de l’ESA serait lancé en 2030 et l’atterrisseur pour récupérer les échantillons en 2031.

Avec l’option Sky Crane, le coût de la mission est estimé entre 6,6 et 7,7 milliards de dollars. Avec l’option d’un atterrisseur commercial, ce montant se situerait entre 5,8 et 7,1 milliards de dollars. Sachant que le coût de la mission initiale avait explosé à 11 milliards de dollars.

NB : Images sources : NASA/JPL-Caltech/MSSS.

 
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