Meta abandonne le « fact-checking » sur ses réseaux sociaux aux Etats-Unis, une décision saluée par Elon Musk

Meta abandonne le « fact-checking » sur ses réseaux sociaux aux Etats-Unis, une décision saluée par Elon Musk
Meta abandonne le « fact-checking » sur ses réseaux sociaux aux Etats-Unis, une décision saluée par Elon Musk

C’constitue un recul majeur dans sa politique de modération. Le groupe Meta – qui possède Facebook, Instagram, Threads et WhatsApp – a annoncé mettre fin à son activité. « vérification des faits » (« factchecking », en anglais) aux États-Unis. « Nous allons supprimer les fact-checkers et les remplacer par des évaluations communautaires, à l’instar des réseaux sociaux.

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Ce nouveau système sera introduit progressivement au cours des deux prochains mois aux Etats-Unis. Comme sur X, les notes seront rédigées et évaluées par les utilisateurs qui y contribuent.

Selon Mark Zuckerberg, « les auditeurs ont été trop orientés politiquement et ont fait plus pour réduire la confiance que pour l’améliorer, notamment aux États-Unis ». L’initiative marque surtout un pas en arrière en matière de modération des contenus sur le réseau social, à l’image de son principal concurrent, X, dirigé par Elon Musk, dont il vante les qualités.

“C’est cool”, a commenté Elon Musk, alors que son réseau social est régulièrement attaqué pour être une plateforme “toxique”. Le milliardaire s’était plaint à plusieurs reprises de ces programmes de fact-checking, tout comme les Républicains. Selon eux, la vérification des faits équivaut à de la « censure ».

Des loyalistes de Trump dans les bureaux du Meta

Dans le même temps, le groupe Meta a annoncé qu’il allait réduire sa politique de modération. Selon Mark Zuckerberg, Facebook va « mettre fin à un certain nombre de limites sur des sujets, comme l’immigration et le genre, qui ne sont plus dans le discours dominant ». Selon le propriétaire du groupe, « les récentes élections semblent être un tournant culturel donnant une fois de plus la priorité à la liberté d’expression ».

Meta devrait également déplacer ses équipes « confiance et sécurité » de la Californie, globalement plus progressiste, vers le Texas, un Etat plus conservateur où Elon Musk a installé plusieurs de ses usines.

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Ces changements annoncés par Mark Zuckerberg représentent une nouvelle main tendue au président élu Donald Trump, qui doit prendre ses fonctions le 20 janvier à la Maison Blanche. La semaine dernière, Meta, qui a fait don d’un million de dollars pour l’investiture de Donald Trump, avait déjà annoncé la nomination de Joel Kaplan, un loyaliste républicain, à la tête des affaires publiques. Une autre partisane très influente de Donald Trump, Dana White, a également rejoint le conseil d’administration du groupe.

En novembre 2024, Mark Zuckerberg et Donald Trump ont dîné ensemble dans la résidence du milliardaire à Mar-a-Lago, en Floride. Un geste vu comme une volonté d’apaiser les relations avec le futur président, qui avait été suspendu de Facebook après l’assaut du Capitole le 6 janvier 2021. Son compte a été réactivé en 2023. Donald Trump a estimé, ce mardi, « probablement » influencé La décision de Meta.

 
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