Publié le 01/08/2025 07:27
Temps de lecture : 1min – vidéo : 3min
Au cours de sa carrière, Jean-Marie Le Pen a tenu de nombreuses déclarations provocatrices qui lui ont valu plusieurs condamnations jusqu’à son exclusion du Front National. Il n’a jamais exprimé publiquement de regrets pour ses dérapages, maîtrisés ou non.
Déclarations insultantes, jeux de mots discutables, provocations, la carrière de Jean-Marie Le Pen en est rythmée. Mais pendant longtemps, ces propos sont restés confidentiels, à l’image de son parti. Tout change dans les années 1980 avec la percée électorale du Front National. En 1987, sa vision de la politique nazie d’extermination des Juifs fait scandale lorsqu’il déclare : «les chambres à gaz sont un détail de la Seconde Guerre mondiale.»
Ce point de vue choquant, qui lui a valu plusieurs condamnations, a précédé un dérapage ouvertement antisémite, dont une, quelques mois plus tard, concernant le ministre de la Fonction publique, Michel Durafour. Ce jeu de mots a conduit, cette fois, à la levée de son immunité parlementaire et à une amende. Nouvelle amende et trois mois de prison avec sursis pour contestation de crimes contre l’humanité. Cette fois, dans le journal Rivarol, Jean-Marie Le Pen déclare que «l’occupation allemande n’avait pas été particulièrement inhumaine.»
Regardez le rapport complet dans la vidéo ci-dessus.