Par
Alexandra Deuxième
Publié le
8 janvier 2025 à 8h20
Et feu impressionnant contraint, mardi 7 janvier 2025, des milliers de personnes à évacuer les collines surplombant Los Angeles, qui connaît des vents violents propageant les flammes et représentant un « danger mortel », selon les autorités.
L’incendie s’est déclaré en fin de matinée dans le quartier de Pacific Palisades, peuplé de villas multimillionnaires situées dans les montagnes au nord-ouest de la ville. Environ 30 000 personnes font l’objet d’un ordre d’évacuation, selon le dernier décompte des autorités. Aucun blessé n’a été signalé pour le moment.
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Une partie de Los Angeles ravagée par les flammes
Le feu a déjà ravagé près de 1 200 hectares et les autorités identifient « de nombreuses structures déjà détruites », a expliqué le gouverneur de Californie Gavin Newsom lors d’un point presse mardi soir.
Depuis, de nombreuses images ont été publiées sur les réseaux sociaux, mettant en avant l’étendue des dégâts.
“C’était terrifiant”
De nombreux habitants ont été évacués dans la panique, avec juste quelques affaires et leurs animaux de compagnie. Beaucoup se sont retrouvés coincés dans les embouteillages, comme Kelsey Trainor. « Il n’y avait nulle part où aller et les gens abandonnaient leurs voitures », a-t-elle déclaré.
Tout le monde klaxonnait, il y avait des flammes tout autour de nous, à gauche et à droite. C’était terrifiant.
“Nous avons été coincés pendant 20 minutes” dans les embouteillages, pendant que “les enfants étaient évacués de l’école”, a expliqué à l’AFP Andrew Hires, un autre habitant.
Plus de 250 pompiers sont actuellement mobilisés, a ajouté Kristin Crowley, responsable des pompiers de Los Angeles.
Fortes rafales de vent
L’incendie s’est déclaré au pire moment pour Los Angeles, balayé par de violentes rafales. Les vents chauds de Santa Ana, typiques de l’hiver californien, devraient souffler jusqu’à 160 km/h dans la région mardi et mercredi, selon le service météo américain (NWS).
De quoi propager très rapidement les flammes et constituer un « danger mortel ». “Nous ne sommes absolument pas tirés d’affaire”, a insisté le gouverneur de Californie, rappelant que les rafales “atteindront leur maximum” cette nuit, entre 22 heures et 5 heures du matin.
« Nous nous attendons à ce que ce soit l’épisode de vent le plus fort dans cette région depuis 2011 »a prévenu Daniel Swain, spécialiste des événements extrêmes à l’université UCLA. Mais le risque d’incendie est, selon lui, « bien plus élevé » qu’à l’époque.
Car après deux années très pluvieuses qui ont revigoré la végétation, le sud de la Californie connaît « le début d’hiver le plus sec jamais enregistré ». En d’autres termes, tout ce qui a repoussé abondamment agit désormais comme un carburant pour le feu.
Les scientifiques soulignent régulièrement que le changement climatique augmente la fréquence des phénomènes météorologiques extrêmes. « Novembre, décembre, janvier… Il n’y a plus de saison des incendies. Cela a lieu toute l’année », a rappelé le gouverneur Newsom.
Avec l’AFP.
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