peu de soleil, des précipitations records et des températures toujours plus élevées… quels bilans climatiques pour 2024 ?

peu de soleil, des précipitations records et des températures toujours plus élevées… quels bilans climatiques pour 2024 ?
peu de soleil, des précipitations records et des températures toujours plus élevées… quels bilans climatiques pour 2024 ?

l’essentiel
Météo- a présenté le bilan climatique définitif pour 2024, année marquée par de nombreux intempéries et des épisodes de précipitations intenses. Voici un résumé des données finales collectées au cours des douze derniers mois.

L’année 2024 en France, l’une des plus chaudes jamais mesurées derrière les récents pics de 2022 et 2023, a également été l’une des plus pluvieuses, avec des records annuels battus dans plusieurs villes de la moitié nord, selon le rapport actualisé de Météo-France publié ce mardi 6 janvier.

« 2024, 7ème année la plus pluvieuse depuis 1959 »

« Certaines villes n’avaient jamais connu autant de pluie en un an depuis le début des mesures, comme Paris (901,1 mm de précipitations), Melun (994,9 mm), Blois (905,6 mm), Le Mans (960,9 mm) ou Saint-Nazaire (1 106,1 mm)», indique Météo-France. Dans la capitale, les mesures de précipitations de la station historique du parc Montsouris datent de 1873 et le précédent record datait de l’an 2000. Moins anciennes, les autres stations citées remontent à 1945 pour Le Mans, 1957 pour Saint-Nazaire ou 1990 pour Blois. . Ces records s’inscrivent dans une année “marquée par de nombreux intempéries et des épisodes de précipitations intenses”, rappelle Météo-France. « Avec plus de 1 075 mm en moyenne sur l’ensemble du pays, soit un excédent de +15 %, 2024 devrait être la 7e année la plus pluvieuse depuis 1959 », conclut l’observatoire. La Corse est la seule région à connaître un déficit pluviométrique sur l’année.

A lire aussi :
Bilan climatique 2024 en France : précipitations, ensoleillement, températures… l’année météo en chiffres

Détrempés par l’eau, “les sols sont restés plus humides que la normale pendant huit mois, du jamais vu depuis plus de trente ans”, avec de graves conséquences pour l’agriculture, note le rapport. Un avant-goût du futur ? Pas forcément car, selon les projections climatiques pour la France, « les précipitations resteront très variables et leur évolution à long terme, à l’échelle nationale, est très incertaine ». Météo-France s’attend cependant à “une augmentation des précipitations en hiver et une diminution en été”, soit une répartition annuelle défavorable à l’agriculture ou à la prévention des inondations.

Chaleur exceptionnelle en 2024

L’année 2024 entre également dans l’histoire en raison d’une chaleur extraordinaire, pour la troisième année consécutive : la température moyenne nationale était de 13,9°C en 2024, ce qui la place au 4ème rang. l’une des années les plus chaudes depuis le début des mesures nationales en 1900. 2024 n’est précédée en France que par l’année record de 2022 (14,5°C), quasiment égalée en 2023, et par 2020. « Signe du changement climatique, 9 des 10 années les plus chaudes années en France se sont produites après 2010 », souligne Météo-France. Mais la température de 2024, année record au niveau mondial, ne devrait pas rester longtemps exceptionnelle : Météo-France s’attend à ce qu’elle soit dépassée dans le pays « plus d’un an sur deux » d’ici 2050, selon la trajectoire actuelle des températures. les émissions de gaz à effet de serre de l’humanité.

L’année la moins ensoleillée depuis 30 ans

2024 est l’année la moins ensoleillée depuis trente ans, avec un déficit de près de 10 %. En décembre, si l’ensoleillement était conforme aux normales à l’échelle nationale, il était très déficitaire dans le nord de la Loire (de – 30 à – 50 %), excédentaire dans le quart sud-est (+ 20 à – +30 %). ).

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV Incendies de forêt dans le sud de la Californie, janvier 2025 – jour 2
NEXT Les prix des magasins au Royaume-Uni ont chuté en décembre, selon BRC, mais devraient augmenter en 2025