Au Tibet, le bilan du puissant tremblement de terre dans le sud-ouest de la Chine s’est élevé à 126 morts. Le séisme de magnitude 7,1, qui a frappé le canton de Tingri, situé non loin de la frontière sino-népalaise, a provoqué mardi l’effondrement de nombreux bâtiments et a été ressenti jusqu’au Népal voisin. L’épicentre du tremblement de terre se trouvait à Shigatse, l’une des villes saintes du Tibet, située dans un « région éloignée des principales villes chinoises »rapporte le correspondant deAl JaziraKatrina Yu. « Ceci, combiné au froid extrême, a entravé les efforts de sauvetage. » Selon les autorités, plus de 3 400 sauveteurs et plus de 340 travailleurs médicaux ont été déployés. Les températures à Tingri pourraient descendre jusqu’à -16°C cette nuit, selon le Bureau météorologique national chinois.
L’Ukraine affirme mener des « opérations de combat » dans la région russe de Koursk. L’armée ukrainienne a annoncé mardi avoir frappé « un poste de commandement militaire ». “Cette frappe fait partie intégrante des opérations militaires des unités des Forces de défense ukrainiennes qui mènent des opérations militaires sur le territoire de la Fédération de Russie”a indiqué l’état-major sur Telegram, après avoir supprimé dans son communiqué toute mention de « nouvelles opérations offensives » dont elle avait initialement parlé. Dimanche, l’armée russe a fait état d’une nouvelle offensive ukrainienne dans la région, où Kiev contrôle plusieurs centaines de kilomètres carrés depuis août 2024, malgré les tentatives des troupes russes pour les déloger. «Cette contre-attaque inquiète […] le chef du Kremlin, qui veut arriver autour de la table des négociations en position de force »note La Libre Belgique. « Preuve de l’importance que Vladimir Poutine accorde à Koursk, il y a envoyé ce dimanche un de ses généraux préférés, le vice-ministre de la Défense Yunus-bek Evkourov »note le quotidien belge.
Un incendie dans la banlieue de Los Angeles provoque des dizaines de milliers d’évacuations. Le feu“incontrôlable”, a éclaté mardi matin dans le quartier de Pacific Palisades, peuplé de villas de plusieurs millions de dollars dans les montagnes au nord-ouest de la ville, rapporte le Los Angeles Times. Elle a déjà dévasté près de 1 200 hectares. Les autorités identifient “de nombreuses structures déjà détruites” a expliqué le gouverneur de Californie Gavin Newsom lors d’un point presse dans la soirée. Environ 30 000 personnes sont sous ordre d’évacuation, selon les autorités. Aucun blessé n’a été signalé pour le moment. L’incendie s’est déclaré au pire moment pour Los Angeles, balayé par de violentes rafales.
Meta met fin à son programme de vérification des faits aux États-Unis. Le patron du groupe, Mark Zuckerberg, a précisé mardi que « les fact-checkers » serait « remplacé par des notes communautaires, similaires à X (ex-Twitter) ». Au lieu de faire appel à des organisations indépendantes pour lutter contre la désinformation, Elon Musk, propriétaire de X, a mis en place ces fameuses notes, rédigées par des utilisateurs lorsqu’ils estiment qu’une information nécessite une recontextualisation. Selon Zuckerberg, « Les vérificateurs de faits ont été trop orientés politiquement et ont fait plus pour réduire la confiance que pour l’améliorer, en particulier aux États-Unis ». L’annonce choc de Meta a suscité mardi de vives critiques de la part des spécialistes de la lutte contre la désinformation. Interrogé par Radio Nationale Publiquele politologue Brendan Nyhan a estimé que c’était “alarmant” voir des chefs d’entreprise «montrer leur fidélité» envers la nouvelle administration, de peur d’être « ciblé » par Donald Trump. “La façon dont Zuckerberg a présenté cette annonce, et le timing, le montre clairement” que cette décision « était destiné à plaire à un public républicain »conclut-il. Donald Trump, qui doit être investi le 20 janvier, a réagi mardi en affirmant que Meta et Facebook avaient « fait beaucoup de progrès ».