« Non, la force économique », a répondu le président élu lorsqu’on lui a demandé s’il envisageait d’utiliser les forces armées pour annexer le Canada, affirmant que ce voisin était « subventionné » par les États-Unis pour sa protection.
« De nombreux Canadiens souhaitent que le Canada devienne le 51e État », a-t-il également déclaré. Un sondage réalisé par l’Institut Léger révèle que 13 % des Canadiens souhaiteraient que leur pays devienne un État des États-Unis. Donald Trump a fait sa première remarque sur le « 51e État » lors d’un dîner avec le Premier ministre canadien Justin Trudeau fin novembre. Lors de cette rencontre, le président élu américain a plaisanté en disant que si le Canada ne parvenait pas à survivre aux droits de douane de 25 %, il pourrait devenir le 51e État américain, selon la chaîne Fox News.
Fin du refus du voisin du nord
Le Canada « ne reculera jamais face aux menaces » de Donald Trump et ne fera jamais partie des États-Unis, ont affirmé mardi 7 janvier les autorités canadiennes, à la suite des propos du président américain nouvellement élu.
« Les commentaires du président élu Trump démontrent une incompréhension totale de ce qui fait la force du Canada. Nous ne reculerons jamais face aux menaces. »
« Les commentaires du président élu Trump démontrent une incompréhension totale de ce qui fait la force du Canada. Nous ne reculerons jamais face aux menaces », a déclaré sur X la ministre des Affaires étrangères Mélanie Joly. Peu après, le premier ministre démissionnaire Justin Trudeau ajoutait : « Le Canada ne fera jamais partie des États-Unis. »