Selon l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), l’Iran est le seul État non doté d’armes nucléaires à enrichir l’uranium à 60 %, soit près des 90 % nécessaires pour fabriquer une arme atomique.
L’armée iranienne a commencé des exercices près de l’usine d’enrichissement d’uranium de Natanz, dans le centre du pays, dans le cadre de manœuvres à grande échelle prévues à l’échelle nationale, ont rapporté mardi les médias d’État. État. Ces exercices, appelés Eqtedar, “Pouvoir”en farsi, impliquer le Corps des Gardiens de la révolution, l’armée idéologique de la République islamique, aux côtés de l’armée de terre.
En réponse aux « nouvelles menaces de sécurité »
«La première phase des exercices conjoints Eqtedar dans la zone de défense aérienne de l’installation nucléaire de Natanz a commencé sous les ordres du commandant de l’état-major de la défense aérienne»» a annoncé la télévision d’État. Elle a ajouté que, selon le scénario de l’exercice, les forces aériennes de la Garde effectuaient un « défense totale » du site « contre une multitude de menaces aériennes dans des conditions difficiles de guerre électronique ».
Lundi, le porte-parole des Gardes, Ali Mohammad Naini, a déclaré que les exercices, qui se dérouleront également dans d’autres régions d’Iran jusqu’à la mi-mars, étaient menés en réponse aux « de nouvelles menaces pour la sécurité »sans plus de détails. Plusieurs branches du corps des gardes, dont la marine et la milice Basij, participeront aux exercices, a-t-il indiqué.
Une possible frappe américaine
Selon le site d’information américain Axios, le conseiller à la sécurité nationale de la Maison Blanche, Jake Sullivan, a récemment présenté au président Joe Biden les options d’une éventuelle frappe américaine sur les installations nucléaires iraniennes, si Téhéran s’oriente vers le développement d’une arme nucléaire avant le 20 janvier, date à laquelle Donald Trump prend bureau.
Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Esmaeil Baqaei, a répondu en qualifiant les menaces contre les installations nucléaires du pays de « « violation flagrante du droit international ». Téhéran affirme que son programme nucléaire est destiné uniquement à des fins civiles et nie toute intention de vouloir se doter de l’arme atomique.