Cet article a été automatiquement traduit de HIBAPRESS, la version arabe :
Heba Press – Abdel Latif Baraka
Dans une scène qui n’est pas venue à l’esprit de beaucoup, la volaille, qui était considérée comme l’un des principaux aliments sur les tables marocaines, est devenue une denrée difficile à obtenir compte tenu de la hausse continue de ses prix. Ce qui était autrefois un aliment quotidien abordable pour de nombreuses familles marocaines est désormais hors de portée pour de larges pans de la société.
Des informations indiquent que les prix de la volaille ont dépassé le seuil de 25 dirhams le kilo dans de nombreuses villes, suscitant le mécontentement des citoyens qui l’achetaient à des prix aussi bas que 8 dirhams pendant la pandémie de Covid-19. Cette hausse soudaine des prix a poussé de nombreuses personnes à s’abstenir d’acheter ou à recourir à des achats échelonnés pour tenter de s’adapter aux prix élevés.
Les professionnels, à leur tour, sont confrontés à des défis majeurs en raison de cette baisse de la demande. Un certain nombre de commerçants ont révélé que la grave récession du marché est devenue récemment une caractéristique distinctive du secteur, car les citoyens ne sont plus en mesure d’acheter de la volaille comme d’habitude. « Le pouvoir d’achat s’est considérablement dégradé et les gens ne peuvent plus se permettre ces prix élevés », affirme l’un des professionnels, soulignant que la situation est devenue extrêmement difficile.
Cette situation a poussé de nombreux acteurs du marché à appeler les autorités à intervenir pour déterminer les moyens de soutenir le secteur et assurer une baisse des prix, soulignant que le retour des prix à des niveaux raisonnables serait une bouée de sauvetage pour de nombreuses familles.
De son côté, la Fédération interprofessionnelle de la filière avicole a confirmé que la hausse des prix est principalement due à l’inflation du coût de production, en plus des effets de l’augmentation du prix de la viande rouge, qui a incité de nombreux citoyens à se tourner vers à la volaille comme alternative alimentaire. Ils ont également souligné que les intermédiaires de la chaîne de distribution jouent un rôle majeur dans la hausse des prix, même s’ils constituent un maillon important du processus commercial.
Mais l’espoir reste placé dans la recherche de solutions innovantes, puisque le ministre chargé de l’Agriculture a confirmé lors d’une réunion avec la Réserve fédérale que la crise pourrait trouver une solution en encourageant le système d’assemblage et en développant les abattoirs industriels. Les experts soulignent la nécessité de changer radicalement les méthodes de production et de distribution dans le but de réduire les coûts marginaux et de parvenir à un équilibre entre l’offre et la demande.
La question demeure : une avancée sera-t-elle bientôt réalisée dans ce secteur vital ? La volaille reviendra-t-elle sur les tables marocaines d’une manière qui reflète le pouvoir d’achat des citoyens ordinaires ?