Le cofondateur du Front national a été condamné à de nombreuses reprises pour injures, incitation à la haine raciale ou encore contestation de crimes contre l’humanité.
Publié le 01/07/2025 15:25
Mis à jour le 01/07/2025 15h30
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Un communiqué laconique. Le cofondateur du Front national Jean-Marie Le Pen, décédé mardi 7 janvier à l’âge de 96 ans, était un « figure historique de l’extrême droite » dont «le rôle joué dans la vie publique de notre pays pendant près de soixante-dix ans (…) relève désormais du jugement de l’histoire»» a déclaré l’Elysée.
« Le Président de la République présente ses condoléances à sa famille et à ses proches »» a ajouté la présidence, dont le communiqué retrace brièvement la biographie du cofondateur du Front national. Un parcours ponctué de polémiques qui lui ont valu de multiples condamnations pour injure, incitation à la haine raciale ou encore contestation de crimes contre l’humanité.
Jean-Marie Le Pen “aura été une figure de la vie politique française”au-delà « des polémiques qui furent son arme favorite et des confrontations nécessaires sur le fond »declared the Prime Minister, François Bayrou, adding: “Nous savions, en le combattant, quel combattant il était.”
De nombreux élus d’extrême droite ont salué Jean-Marie Le Pen comme un “visionnaire” ou un «précurseur du mouvement national»le président du RN, Jordan Bardella, applaudissant un homme qui « a toujours servi la France, défendu son identité et sa souveraineté ». A gauche, Jean-Luc Mélenchon affirme que « le respect de la dignité des morts et du chagrin de leurs proches n’efface pas le droit de juger leurs actes »et appelle à la poursuite “la lutte (…) contre la haine, le racisme, l’islamophobie et l’antisémitisme qu’il propage”.