Marine Le Pen sort indemne d’un accident à Mayotte

Marine Le Pen sort indemne d’un accident à Mayotte
Marine Le Pen sort indemne d’un accident à Mayotte

“Nous avons eu de la chance.” Marine Le Pen a été prise en charge par la police aux frontières après un accident sur une barge au départ de la Grande-Terre. Le leader du RN n’a pas été blessé.

Une collision entre deux barges a eu lieu ce mardi 7 janvier vers 7h30 au départ de Grande-Terre, l’île principale de Mayotte. Sur l’une d’elles, se trouvait la patronne des députés du Rassemblement national, Marine Le Pen, et toute sa délégation, venue à la rencontre des victimes du cyclone meurtrier Chido.

Plusieurs personnes projetées, entre 5 et 10 blessés

En voyageant sur l’archipel, elle ne pensait pas connaître un tel malheur. Un accident mineur, mais qui aurait pu avoir des conséquences plus graves. « La manœuvre pour virer allait forcément projeter le fond de la barge sur la nôtre (…) Nous avons eu de la chance. C’était inévitable, ça a frappé fort”, avec une barge arrivant “très vite” en sens inverse, raconte Marine Le Pen au micro de Mayotte La 1ère.

Cette dernière et son équipe ont ensuite relié la Grande-Terre et la Petite-Terre avant de rejoindre l’aéroport pour regagner la métropolitaine. Aucun membre du RN n’a été blessé, mais des personnes ont été projetées et cinq blessés légers ont été signalés, selon les informations de France Info, 10 selon la presse locale. Ils ont été transportés à l’hôpital. La police aux frontières a pris en charge Marine Le Pen et son équipe.

« Beaucoup de gens ont eu de la chance dans leur malheur, dirons-nous », témoigne le multiple candidat à l’élection présidentielle, arrivé dimanche à Mayotte pour une durée de trois jours. En revanche, selon elle, « le chef mécanicien a été blessé », il a visiblement « cassé une ou deux, ou trois côtes d’ailleurs ». Selon l’Agence-France Presse (AFP), cet accident a paralysé les rotations des barges pendant plus d’une heure.

Le délégué départemental du Rassemblement national, Saïdali Boina Hamissi, a déclaré sur BFMTV qu’il ne comprenait pas “ce qui s’est passé”. “La grande majorité des gens se sont retrouvés au sol, (Marine Le Pen) est restée assise, accrochée à sa chaise”, a-t-il précisé. Plus de peur que de mal.

 
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